Naked (in a Sphere) – Reborn
En quête constante de faire vivre leur art musicalement et visuellement, « Naked » a fait grandir le cercle. Jusqu’à la scène locale des beatmakers revisitant ses morceaux.
Ce disque de remix a peut-être influencé le processus créatif du nouvel album reprenant des sonorités familières au cœur des fans. Mais le schéma n’est pas simplement reproduit. Les orchestrations sont toujours plus réfléchies (Hampered) et les refrains immédiats (« she decided to stay alone / she remains on the roadside »). Et puis, Naked (in a sphere) surprend. La simplicité tribale de Confidentia a l’élégance des grands tubes de Peter Gabriel. Womanliness pousse d’autres portes avec Etienne en lead et le mariage des deux voix pour toujours plus d’électricité. A child on the shoulders commence comme une ballade blues qu’on aimerait entendre dans un club d’Austin avec The Shougashack. Les musiciens sont toujours « naked » mais avec de nouveaux habits qui leur vont à ravir.
Cyrille Blanchard