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Portrait déconfiné

Actu Publié le 17/06/2020

Portraits déconfinés par Le Pôle (5/16)

Une occasion de faire le tour de l'actualité de la reprise post Covid-19 dans les lieux de pratique de la région.
Paul Gélébart, président du Silo, y évoque quelques points concernant votre lieu fétiche !

Les lieux de répétition et d'enregistrement

La crise liée au Covid-19 a touché de plein fouet la filière musicale, les lieux de répétions et d'enregistrement ne sont évidemment pas en reste. La diversité de structuration (travailleurs indépendants, associations gérées par des bénévoles, équipement public, centres sociaux, activité d’accompagnement de SMAC ou structures publiques) rend la lecture de leurs situations moins évidente.

Giboulées de mars

 « Nous sommes des passionnés de musique, pas des experts en décrets présidentiels » ironise Paul Gelebart, président bénévole du laboratoire manceau Le Silo, dont l’activité a été durement impactée par la crise du Covid-19. Dès le début du mois de mars, l’organisme sarthois anticipait la crise à venir, quitte à fermer l’établissement dès le lendemain des annonces d’Édouard Philippe : « en revanche, nous avons été naïfs quant à la durée du confinement. Nous pensions que l’activité reprendrait vite » relate le gérant. Pour Mélanie Alitru, co-directrice du Chabada (la Cerclère et les studios Tostaky),  renchérit : « les consignes n’ont pas été déclinées très précisément. Il fallait parfois croiser trois textes pour seulement imaginer ce que nous avions le droit de faire ».

Comme l’explique Valentin Pirio, du studio Aubin d’Son à Chateaubriant, l’équilibre économique a été touché à différents échelons. « L’activité de studio de répétition n’a jamais été viable. Les tarifs sont volontairement bas pour permettre à tous les musiciens de venir. On fait beaucoup de prestations pour rentabiliser. Mais avec l’arrêt des événements, nous subissons de réelles pertes. » Et les conditions de confinement n’ont pas permis de poursuivre les chantiers en cours. De même les conditions de travail ont eu un impact. « Avec l’école à la maison, c’est compliqué de se concentrer pour finaliser les mixages en cours » confie Léonard Mule, manager du studio d’enregistrement parisien Le Poisson Barbu et ingénieur son/réalisateur indépendant à Rezé. 

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article écrit par Grabuge Magazine
photo : le Silo
crédit : Julien Martineau.