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Actu

Yoann Launay présente son nouvel album “Les amis”

Publié le 28/05/2018

Yoann Launay artiste sarthois, chanteur et musicien du groupe Charivari. (groupe qui s’est séparé fin décembre 2017 après 10 ans de tournées dans toute la France).

Interprète charismatique qui a fait un passage remarqué dans l’émission The Voice, repart en 2018 sur un nouveau projet musical, accompagné de 5 musiciens professionnels.

Le 21 juin sortira leur nouvel album “Les amis”, et à cette occasion, ils vous sollicitent pour pré-commander leur album afin d’avoir suffisamment de trésorerie pour promouvoir ce nouveau projet.

La ligne artistique de ce nouveau combo, reste fidèle à la chanson française en proposant des textes écrits dans la langue de Molière, tour à tour poétiques, engagés, aux messages subtils qui font échos aux histoires de vie, à l’amitié, aux partages, aux rencontres et à l’humain.

La musique généreuse et universelle, est un tourbillon, tour à tour classique, métissée, acoustique où se côtoient la chaleur des cuivres des Balkans, la richesse du Reggae et l’ivresse de la Valse.
 

Crowdfunding "Les Amis" Yoann Launay

BoNome têtard, Nouvel album “bonne nouvelle”

Publié le 28/05/2018

Bonome tetard écrit et chante ses chansons avec sa guitare et ses camarades. L’univers marqué, un brin à fleur de peau, flirtant sur un air de musique populaire, un peu d’antan. Les inspirations premières de son univers se cachent dans les recoins de la poésie du quotidien, dans les combats, les victoires, les échecs et surtout, le monde qui l’entoure qu’il décrit avec une tendresse profonde et vive.

Le projet c’est quoi ?
Et bien c’est de pouvoir récolter la somme suffisante pour pouvoir enregistré et réaliser notre deuxième album.

Pour cela les coûts sont répartit ainsi :
-Location du studio
-Ingénieur (prise son et mixage)
-Pressage album (pack digisleeve 300 exemplaires)

Crowdfunding "Bonne Nouvelle" BoNome têtard

Presumption

Publié le 28/05/2018

Fort de plusieurs EP et de quelques dates à travers l’Europe, Presumption fête ses dix ans d'existence en 2017. Rencontre avec Anaël, batteur et fondateur de ce groupe désormais incontournable dans la scène metal sarthoise.

Comment s’est formé le groupe Presumption ?

Mômes, on avait un groupe qui s’appelait Asylum, c’était “metal”. On faisait quelques dates et même une petite tournée dans l’ouest organisée par une MJC du coin. Mon frère Moomoot avait 15 ans, j’en avais 17 : c’était une belle première expérience. Seul, j’ai eu quelques projets dans différents styles (chanson française, reggae, jazz…) mais ça a toujours été un ou deux concerts. Et puis, avec Moomoot, on voulait rejouer ensemble, donc on a monté Presumption. 

On va fêter nos dix ans cette année. Presumption a démarré en 2007 avec MooMoot au chant, puis également à la basse, suite au départ de notre bassiste en 2010. On faisait pas mal de répètes, quelques concerts, mais on a rien enregistré : on s’éclatait sans prétention. La première démo est sortie en 2012, année où Marvin est arrivé dans le groupe à la guitare et où le line-up s’est stabilisé. On a alors enchaîné pas mal de concerts, un nouvel EP en 2014 “From Judgment to the Grave” un peu plus pro, enregistré dans un vrai studio du côté de Caen, le Swan Sound Studio. Des belles chroniques ont suivi et davantage de concerts. Depuis 2014, on tourne dès qu’on peut : on a joué en Espagne, en Irlande et aux quatre coins de la France. Presumption a partagé de belles scènes avec Mars Red Sky et Headcharger par exemple... 

Notre dernier EP “Ancestral Rites” a été enregistré chez Syncope Management l’année dernière. On essaye maintenant de passer à la vitesse supérieure. À l’étranger, on a été super bien accueillis et le public était présent - sauf sur une date en Espagne où on s’est retrouvés devant sept personnes dans une énorme salle… En Irlande, c’était un peu différent, plus mitigé, avec des gens un peu plus froids, pas très réactifs pendant le concert, super sympas après le show… Même au stand merch, ils achètent des trucs !
Depuis quelques mois, on a tous quelques projets en parallèle, toujours metal. La machine est lancée, on répète beaucoup moins. Ça tourne et on a envie de faire autre chose à côté. Mais  on oublie pas pour autant Presumption, qui reste notre projet principal. 

Comment se passe les phases de compositions ? Que pouvez-vous nous dire sur ce nouvel opus ? 

Pour la composition, c’est totalement collectif. Même si ça arrive que les guitaristes apportent un riff ou deux et qu’on brode autour. On discute beaucoup pendant les séances de composition, il y a une interaction totale. Mais bien souvent, ça part de “jams”, en totale improvisation. On enregistre nos répètes aussi et on réécoute pour finalement garder certains trucs. On ne compose pas pour le studio, tout est posé bien avant. Pour la grande majorité des morceaux, on préfère roder les morceaux en live, comme ça se faisait dans les années 70. On peut mesurer la réaction du public et entendre les critiques. Ensuite seulement, on enregistre. 
On a longtemps réfléchi à donné une ligne directrice à nouvel opus, puis on a laissé tomber. Notre musique mélange trop d’influences différentes ! Il y a du “doom” (le doom metal se distingue par des tempos plus lents, des accordages de guitares plus graves et des sons plus lourds et plus épais, NDLR) mais aussi ce côté plus frais et groovy du “stoner” et du son 70’s. On écoute tous chacun un peu de tout et on apporte notre pierre à l’édifice. On est des gros fans de Black Sabbath évidemment, mais aussi de Cathedraal, Pentagram, Saint Victus… 

Pour les textes, c’est le plus souvent Moomoot qui s’en occupe. Grossièrement, dans les trois premiers EP, on parlait de déviance humaine au sens large : les tueurs en série et des choses comme ça. Sur l’album, on a un morceau qui parle de la fin du monde et d’une guerre atomique, certainement le morceau le plus politisé de Presumption. Il y a aussi un poème qu’un ami a écrit et qu’on a mis en musique, titre inspiré d’une nouvelle d’Edgar Allan Poe… Un peu de tout quoi ! (rires)
On va enregistrer l’album au studio de La Forge qui est tenu par Gorgor, le batteur de Phazm. On le connaît bien, il fait vraiment du bon travail et a su développer sa propre marque de fabrique. C’est un super studio, accessible financièrement et humainement. 

Et en concert, ça donne quoi Presumption ?

En live, on a travaillé tout un jeu scénique. Le chanteur est en robe de juge pour symboliser une forme d’autorité. Presumption, c’est une référence à la présomption d'innocence : on reste dans le thème évidemment (rires). Quand on fait de plus grandes scènes, on installe  un pupitre derrière laquelle il rend ses jugements par le biais de son maillet. Quand on peut, on fait quelque chose de théâtral. Par exemple, pour “Syncope fait de la résistance” en octobre dernier, il y avait un morceau qu’on jouait depuis des années sur “La Meffraye”, la sorcière de Barbe-bleue. Une amie était alors grimée en sorcière et on l’a assassiné sur scène. Comme pour enterrer le morceau et ne plus le jouer. On essaye de rajouter des petites élements de temps en temps. C’est un peu propre au metal d’avoir ce genre de mise en scène. Car le metal, c’est pas QUE de la musique, c’est aussi une culture, un imaginaire avec toute une imagerie derrière. Plutôt que de passer de la vidéo derrière, avec des kaléidoscope ou je ne sais quoi, on est aussi acteurs, en plus d’être musiciens. Comme Ghost, Rammstein et leur jeu scénique qui raconte toute une histoire… ou même Iron Maiden en plus vieux. On en est pas encore là, on se cantonne au pupitre et à la robe de juge… Mais un jour viendra ! Le metal c’est quelque chose qui se vit, qui se partage, c’est une énergie, une communion, un sabbat qui s’opère entre le public et les groupes. 

Et la Wizard Asso ? 

On a créé la Wizard Asso il y a un peu plus de trois ans maintenant, en janvier 2014. À la base, on a monté l’association pour se structurer avec le groupe. En parallèle, on a fait le constat qu’on manquait cruellement de concerts “metal” sur Le Mans. Alors pourquoi pas utiliser l’asso pour organiser quelques dates ? On avait lancé sur Facebook l’idée d’une réunion publique, on pensait avoir 5-6 personnes, mais on était 25-30 personnes autour de la table. Depuis, on a organisé 20 concerts, à la Péniche Excelsior, à Jean-Carmet, aux Saulnières mais aussi dans des bars concerts comme Les Docks, Le Circuit de la bière, Le Lézard et même le PCV à l’époque. Bref, un peu partout où on accepte de programmer du metal ! 
On a fait jouer Mars Red Sky, dernièrement Regarde Les Hommes Tomber. Le dernier concert c’était avec Crisix, un groupe de thrash espagnol qui tourne pas mal. On privilégie aussi des petits groupes. Il y a pas mal de musiciens dans l’asso, et on constate tous que c’est un peu galère de trouver des salles... Du coup, on programme des groupes qui ont une petite renommée et qui ont besoin de jouer, avec des locaux en support… même si c’est vrai qu’on a un peu fait le tour de la question à ce niveau-là (rires).  

Comment ça se passe pour les scènes ? 

Pour trouver des dates avec Presumption, c’est assez ambigu. D’un côté, tu as un réseau metal qui existe, avec beaucoup d’entraide. C’est assez facile et on arrive à faire pas mal d’échanges de dates avec d’autres groupes. Mais, même si le metal se démocratise, certains établissements refusent toujours de programmer. Il y a toujours des a priori du genre ”Non, moi j’organise pas de metal à cause du bruit”. D’un autre côté, je trouve pas qu’il y ait d’énormes différences entre la scène metal et les autres genres. Il y a sûrement plus un public de passionnés, avec qui tu peux discuter un peu plus en profondeur sur le style. C’est une grande famille. On a des atomes crochus finalement avec le public parce qu’on est les “mêmes gens”. Plus proche. La plupart du temps, une bonne partie du public est musicien. 

Peut on espérer une démocratisation du metal en France, comme on le voit par exemple dans les pays nordiques (Suède ou Norvège) ?

J’ai l’impression que je vais faire mon “vieux con”... C’est ce que j’espère depuis des années, mais j’ai pas l’impression que ça avance pour autant. On avait une locomotive avec Gojira mais ils se sont finalement expatriés... Gorod aussi : ici, ils sont presques inconnus mais ils tournent avec des groupes très réputés à l’étranger comme Morbid Angel… Tu vois bien que les groupes ont cette nécessité pour fonctionner. Au bout d’un moment, tu es limité en France. Si tu veux vraiment percer, tu es obligé d’aller en Allemagne, aux USA ou en Scandinavie… En France, il n’y a pas encore cette culture metal. Après, avec un événement comme le Hellfest, le metal commence à s’ouvrir au grand public. Chacun en pense ce qu’il veut, mais c’est un fait incontestable. D’ailleurs, si jamais les organisateurs nous le proposent, on ira jouer avec plaisir au Hellfest ! 

Ce qui est compliqué avec le metal, c’est vraiment une grande famille avec plein d’états d'esprit différents. Il y a en commun une philosophie de vie, un esprit de liberté, une envie de s’amuser. Tu peux parler de tout, de la musique la plus extrême possible, la plus mélodique possible. Après, dans le black metal, tu as des gens qui ont un côté, n’ayons pas peur des mots, “fascisant” qui colle pas forcément avec l’ “esprit metal”, mais ça touche une frange assez restreinte de ce genre. 

Quel est le programme pour cette fin 2017 ? 

On part en tournée juste après la sortie de l’album en octobre prochain pour le promouvoir. Une douzaines de dates à travers l’Europe : en France pour 4 dates, puis l’Espagne, l’Italie, la Suisse, l’Allemagne et la Belgique. On sera avec Mantras, un groupe de stoner psyché de Poitiers où on retrouve des membres de The Bottle Doom Lazy Band (groupe phare du doom français). Dans nos tournées, il ne se passe pas grand chose. On a jamais eu de soucis, on touche du bois pour le moment ! Évidemment, on va pas se coucher après le concert, même si on est crevés au bout de quatre jours (rires).
Sur une précédente tournée en Irlande, on avait un day-off où on en a profité pour aller tout en haut du Connemara. Il y avait un vent de fou furieux et on n’était pas sûrs d’arriver en haut, surtout que tout le monde nous avait déconseillé d’y monter. On y est allé et on a finalement ouvert notre Guiness en haut. C’était assez rock’n’roll ! 

Que peut-on vous souhaiter pour la suite ? 

Fêter nos cinquantes ans de carrière, ça serait cool ! (rires)
Plus sérieusement, à travers cet album, on espère toucher un plus large public, tourner encore un peu plus loin et le plus longtemps possible. 

Et puis, continuer la musique et enregistrer encore un maximum d’albums avec toutes nos idées qui foisonnent en répète !

Le Yark

Publié le 28/05/2018

Programmé en novembre 2015 à la Péniche Excelsior et plus récemment dans le cadre du festival « Festimioches » à la MJC Ronceray, “Le Yark” intrigue. 
Derrière ce drôle de nom d'un monstre qui dévore les enfants gentils se cache un spectacle jeune public inspiré d'un ouvrage jeunesse et composé de textes et de musique live, quelque part entre théâtre et chanson.
Rencontre et discussion un vendredi midi de février, autour d'un hot dog, avec les deux têtes pensantes du projet : Véronique Nogueras et Simon Carbonnel. 
Par Marti


Présentations 

Simon : Je suis musicien, j'ai eu plusieurs groupes comme Casualty où je jouais des trompettes et machines, et je suis tombé amoureux des synthés analogiques très rapidement. Je parle de ces synthés qui fabriqués dans les années 80, qui craquent, qui buzzent, qui vibrent... Et qui m'ont amené à créer ACNE, puis AUNE, mon projet solo. En parallèle, je me suis rapproché d'Utopium Théâtre : cette expérience m'a initié à l'illustration sonore pour le théâtre.  En parallèle, j'ai participé à d'autres spectacles avec Pascal Gautelier, j'ai fait cela pendant 1 année en accompagnant sa troupe amateur en musique. Et on est sur un nouveau projet avec Sebastian Lazennec, mais ça sera plutôt pour fin 2017...

Véronique : À la base je suis éclairagiste, j'ai commencé en 1997 à Grenoble, et je suis revenue au Mans en 2000 où j'ai travaillé à L’espal et avec le Théâtre du Radeau sur des créations lumière. Ensuite, j'ai eu envie de me lancer sur mes propres mises en scène, avec notamment Emilie Croatier et Patrice Cosnard sur un projet autour de Kateb Yacine, un dramaturge algérien qui me fascine. De là, j'ai continué à faire des créations avec Paul Rogers autour de la musique improvisée et la poésie sonore. C'est un univers que je revendique... Et sinon j'ai fait de l'encadrement d'ateliers à la MJC Prévert pendant 8 ans en associant musique et écriture contemporaine.

S: Véro oublie de dire qu'alors que moi je suis dans la techno, elle est punk ! Punk des années 80. On se complète bien et en même temps, il y a un socle commun.

Rencontre

V: Simon est venu travailler avec David Veyser (ndlr : ingénieur du son) à Écho Studio pour le mixage du disque d'ACNE. J'étais là, je prêtais mes oreilles et, du coup, quand j'ai découvert l'univers de Simon, ça m'a raconté des histoires, j'aime son univers... On s'est bien entendu et on s'est dit qu'on monterait bien un projet ensemble. On a fait la soirée « Santa Boom Party », où Simon est arrivé avec ses machines et j'ai fait de l'écriture spontanée sur des textes. L'idée était de casser le schéma du Père Noël : si ça se trouve il est pervers, le Père Noël ! Clairement, c'était un spectacle pour adulte … interdit aux moins de 18 ans ! On a enchaîné sur « Le Yark », car justement, le texte de Bertrand Santini est très lié à la poésie sonore, quelque chose de rimé, très musical, vraiment magnifique. 
Travailler avec Simon nous a permis non pas uniquement d'illustrer un texte mais d'envisager comment ensemble, on va raconter une histoire en musique et textes. Et comment on va entrer dans un univers, avec ses péripéties...  Au final, on avait envie de travailler ensemble car il y avait cette connexion, du travail à l'oreille, le rapport au sensible.

V: On se laisse champ libre, on a un cadre assez large et on se laisse de la liberté dans le cadre. D'ailleurs on passe notre temps à retravailler les morceaux, le spectacle évolue tout le temps. Au début on était très sur l'électro et Simon m'a laissé un peu de place sur des morceaux à la Bauhaus, des choses comme ça…

S: La liberté, j'aime ça, même si j'ai des projets plus « carrés », plus préparés. J'aime les 2. Quand je fais de la musique, je sais où je vais et j'aime la liberté dans ce que je joue.

Travailler sur les émotions

V: Le point de départ sur ce projet, c'est le livre, qui a été une évidence car on sentait une musicalité intéressante. Et ça se mariait bien avec notre intérêt commun, qu'on appelle entre nous l' “électro punk”, ce personnage qui vient... Par exemple, le son du Moog représente le Yark ! C'est difficile à décrire...

S: On s'est beaucoup intéressé avec Véro à l'histoire des émotions, par quels états on passe à la lecture du texte, et à quels états on a envie d'amener les enfants. Il ne s'agit pas de leur faire peur tout le temps, même si on aborde la peur... On essaie de s'arrêter sur des émotions avant tout. 

V: On garde cette liberté de la musique improvisée, nous on sait qu'on a nos rendez-vous émotionnels, notre cadre. Mais à l'intérieur on se laisse le champs libre pour, en réaction le public, apporter une petite note de moog ou pas. 

S: Bon, je n'arrive pas à retenir toutes les parties donc je suis obligé d'improviser ! (rires)

V: On travaille sur le thème de la peur qui se décline en plein de choses, et l'idée est aussi que les gamins puissent se dire « oui, j'ai peur mais finalement, je n'ai pas si peur ». La musique rassure, les émotions sont là, ce n'est pas parce qu'on est enfant qu'on est seul à avoir peur. La structure du Yark permet cela aussi : illustrer le monstre musicalement.

S: C'est un montre qu'on finit par bien aimer en fait. On a envie que ça se passe bien pour lui, et pour que ça se passe bien pour lui, il faut qu'il mange des enfants mais... 

V:  … Il y a peut-être d'autres solutions ! Il s'agit de désacraliser l'image du monstre. Quand on l'a joué la première fois à la Péniche Excelsior, on a dû annuler des représentations car c'est tombé en plein dans la période des attentats de Paris. Et, en même temps, la peur, c'était hyper intéressant car du coup les enfants sont arrivés chargés, on était tous hyper chargés, et le fait de jouer le spectacle, c'était fort. On s'est approprié nos peurs et on les a transformées. 

S: On avait peur de faire peur aussi...


Uu spectacle pour les kids : contraintes et opportunités

S: Concernant les textes, il n'y a aucun mot de changé par rapport au livre, mais on a dû couper des passages.
 
V: On a gardé la trame et, à l'intérieur, on a adapté comme on aurait fait l'adaptation théâtrale d'un roman. On a veillé également à ce que ça rentre dans le temps relativement court d'un spectacle jeune public car sinon le spectacle durerait 1h30 à 2h. On a fait attention également à garder l'identité du livre, ne pas faire de contre-sens.

S: C'est déjà long pour un spectacle « jeune public »... Mais je pense qu'on est arrivé au bon timing sans dénaturer l'histoire.

V: Il y a une contrainte de temps justement, qu'il faut adapter à l'âge... Et puis, il y a le discours. Une question qui nous taraude : jusqu'où peut-on aller dans le contexte ? A qui s'adresse t-on ? Forcément, les 3-6 ans et les 6-12 ans ne vont pas s'attacher aux mêmes choses, surtout dans la période sensible liée à la peur. 
Typiquement pour un spectacle jeune public, adapter musique et texte est un vrai challenge pour garder la « stéréo » : faire en sorte de garder l'équilibre des intérêts du texte et de la musique. Ça, c'est une vraie contrainte : comment allier les 2 pour ne pas être uniquement dans l'illustration d'un propos. 

S: C'est intéressant de sentir l'énergie entre la musique et le texte en live, savoir qu'on s'emmène… C'est aussi la musique qui va porter Véro dans ce mouvement-là, ce n'est pas uniquement de la colorisation de spectacle. C'est très intéressant. Plus ça va, plus on ressert les choses : les interventions musicales peuvent arriver sur des morceaux de textes précis, pour que les enfants puissent se repérer dans le fonctionnement, etc... Dans la construction aussi : à des moments, le Yark entre dans la maison, ça commence par des petites rythmiques un peu chaloupées, et puis ça évolue...  Et on garde la même construction de morceaux avec les mélodies qu'on fait évoluer pour représenter le Yark.

V: Cela permet aux enfants d'entrer dans le costume du Yark.

S: Avec les synthés que j'utilise, on est dans la subjectivité : à un moment le Père Noël envoie des jets de chantilly, et c'est le thérémine qui représente le jet de chantilly... Cela implique un mouvement et un son spécial qui représente le mouvement.

La composition musicale au service du spectacle 

S: J'aime être à l'écoute des textes pour illustrer le texte, m'adapter et aussi emmener Véro via mes propositions.

V: Il y a des sons qui ne passent pas car cela ne colle pas avec ma voix. On a vraiment tout construit ensemble via des recherches sonores.
 
S: Dès le début, j'ai défini les machines avec lesquelles j'allais travailler sur ce spectacle. Et la créativité part de cette limite : à moi de me débrouiller pour faire avec. Ce sont des machines différentes des autres projets dans lesquels j'évolue.
 
V: On utilise des machines simples qui permettent aux enfants de toucher et de comprendre leur fonctionnement. En parallèle des ateliers d'écriture, on voudrait à terme que les enfants puissent créer leur monstre via leur univers sonore. 

Des projets ?

V: On a construit et re-construit le spectacle en lien avec les dates de représentation à venir, il évolue comme ça. On commence à resserrer les représentations et on peut proposer une vraie formule qui tient la route, on va donc se lancer dans la diffusion. Il s'adresse à la fois au réseau musiques actuelles, à la fois à celui du jeune public … C'est une proposition mixte qui n'existe pas actuellement.

S: Il y a des lieux qui s'y prêtent plus que d'autres, il faut des petites jauges. La Péniche Excelsior est typiquement le genre de lieu que l'on apprécie. 

V: La proximité permet d'aller à la rencontre des enfants. C’est important : dans le spectacle, je les renifle, je les touche…  
En ce moment, on discute avec des programmateurs et finalement c'est plus le milieu musical que celui du théâtre qui vient nous chercher.

S: On a envie de faire tourner le spectacle. On a des coups de mains de notre entourage là-dessus mais ça reste à développer. 

Les références de Simon et Véro
3 références à lire et 3 disques à écouter

Les poèmes de Ghérasim Luca
Le Petit Prince
Anafrog (Forum d'échanges à propos des synthés analogiques)

Lydia Lunch – Tout !
Bauhaus - Bela Lugosi's Dead
Nina simone - Sinnerman

2 projets sarthois en focus des rdv du Pôle au Mans le 29 mai

Publié le 25/05/2018

RENDEZ-VOUS du PÔLE LE 29 MAI AU SILO, LE MANS.

INSCRIPTION GRATUITE ET OBLIGATOIRE ICI

Lors des prochains rdv du Pôle qui se dérouleront au Mans, retrouvez en focus 2 projets sarthois: La Conserverie, une association dont le but est l'archivage et la promotion du patrimoine musical sarthois, ainsi que Mouvement Oblique, collectif d'associations oeuvrant sur le territoire du Sud Sarthe.   Découvrez le programme complet: à partir de

9h30 : Accueil - Cafés & Viennoiseries

de 10h à 12h : Assemblée Générale Ordinaire + Débats et actualités

de 12h à 12h45 : Mots d'accueil + Visite du Silo

de 12h45 à 14h30 : Repas + Café

de 14h30 à 16h : Ateliers en simultané

  • L'accompagnement des structures émergentes (1/2) : Etat des lieux et préconisations avec Victor Peslerbe (Le Pôle/Dejeps), Charlène Houdayer (6par4) et Charlotte Comare (Mouvement Oblique),...
  • L'arrivée de la Radio Numérique Terrestre : Quels impacts pour les radios et la filière musicale ? avec Josselin Couteau (Prun' Radio), Jean-Yves Breteau (Radio Alpa) et Valentin Beauvallet (la Frap)
  • Le "jeune public" : Réseaux, repérage & financement avec Emilie Houdebine (Ramdam), Bernadette Bombardierie (Sacem) et Eric Fagnot(6par4)
  • Enseignement artistique et lieux de musiques actuelles : Restitution du travail du collectif national RPM avec Thierry Duval & Nicolas Bongrand (Collectif RPM)
  • Billetterie mutualisée Attention ! Atelier réservé au groupe de travail "festivals" ! Quelle mise en oeuvre entre festivals des Pays de la Loire ? avec François Jonquet (le Chabada, SoCoop) et Julien Martineau (Superforma)

de 16h15 à 17h30 : Ateliers en simultané

  • Education artistique : Présentation de "Multipistes" (Atelier avec mise en situation) par Anne-Laure Guenoux (Conservatoire de Laval)
  • Emplois aidés : Les Parcours Emploi Compétences (PEC) avec Cécile Verschaeve (le Pôle) et Pole Emploi (sous-réserve)
  • Superforma : Vers une Smac de territoire au service de la diversité par l'équipe de Superforma
  • Mécènes pour la Musique : Présentation & nouvel appel à projets avec Julien Deroo (le Pôle)
  • L'accompagnement des structures émergentes (2/2) Attention ! Atelier réservé au groupe de travail "Info-Ressources" ! Plan d'action et perspectives avec Victor Peslerbe (Le Pôle/Dejeps) et les membres du groupe de travail

de 17h45 à 18h30 Présentation d'acteurs sarthois + Apéro

  • La Conserverie Archivage, récolement et animation du patrimoine musical sarthois
  • Mouvement Oblique Collectif d'associations culturelles de la Vallée du Loir

  Pour vous inscrire: Rdv sur le site du Pôle

La Conserverie

Publié le 24/05/2018

L'émergence du Rock'n'roll en France à partir des années 50 a modifié en profondeur les pratiques musicales et culturelles sur l'ensemble du territoire jusqu'à constituer aujourd'hui un enjeu de développement local.

Depuis plusieurs années à l'échelle du territoire national, la place de cette pratique fait l'objet de recherches, d'expositions et de publications. A titre d'exemples, dans la région des Pays de la Loire, le département de la Mayenne a publié en 2009 Rockin'Laval, une histoire du rock à Laval, 1960-2000 et la ville de Nantes proposera à partir de février 2018 au musée des ducs de Bretagne une exposition consacrée au rock Nantais.

En Sarthe, à l'exception d'une exposition sur le groupe Ciel d'été/Satan présentée aux Saulnières et l'édition récente d'une monographie du groupe manceau Nuclear Device, aucun travail d'ensemble n'a été réalisé. Pourtant la ville du Mans et le département de la Sarthe présentent autant d'intérêt, que d'autres territoires pour lesquels un tel projet a déjà été mené.

C'est à partir de ce constat que l'association La Conserverie est née pendant l'été 2017. Elle s'est fixée comme objectif de constituer un fond documentaire dédié, consultable et pérenne à l'échelle de l'agglomération et du département. Afin de mettre en évidence les spécificités de la production des musiques amplifiées de 1960 à 2000.

Une fois les documents réunis, un bilan doit être effectué afin de d'analyser les ressources et organiser une éventuelle exposition et/ou publication.

A vos archives!

Les Rendez-Vous du Pôle : le 29 mai prochain au Silo !

Publié le 24/05/2018

Tous les feux sont au vert ! L’équipe de Superforma est dans les starting-block pour accueillir les RDV du Pôle, le mardi 29 mai au Silo. Temps fort de la filière musicale régionale, cette journée est ouverte à tous, artistes, salariés, bénévoles, entreprises, structures culturelles, adhérents du Pôle ou non, collectivités et organisations partenaires. Le programme est en cours de construction, mais notez bien cette date dans votre agenda !

Les Rendez-Vous du Pôle représentent des temps forts incontournables pour les acteurs des musiques actuelles en Pays de la Loire. Deux fois par an, ils permettent la rencontre, le débat, l’information, et l’échange autour d’enjeux qui concernent la filière musicale. Ces rencontres ouvertes à tous, adhérents au Pôle ou non, sont consacrées aux points cruciaux pour le développement des musiques actuelles : mutualisation, emploi, enjeux économiques, éducation artistique, développement durable, développement à l’international, mobilité, communication, relations publiques, financements privés, dispositifs publics, autant de thèmes et de sujets qui sont ainsi abordés avec l’ensemble des parties prenantes : militants, bénévoles, salariés, entrepreneurs, porteurs de projet, élus ou techniciens des collectivités…

L’opération Pianissimo 2018 – Prévention des risques auditifs

Publié le 24/05/2018

Afin de promouvoir la prévention des risques auditifs dans le cadre de votre pratique musicale, SUPERFORMA met en place une opération exceptionnelle à coût réduit durant la période du 1er avril 2018 à août 2018.

Si vous souhaitez vous inscrire, n’hésitez pas à nous contacter dès maintenant : clement@superforma.fr

Cette opération est valable pour 50 personnes par an et comprend :

  • la vérification de votre audition,
  • la réalisation de bouchons filtrés sur mesure, d’une valeur comprise en 125€ et 180 € (prix variables sur le marché) habituellement réservés à l’usage des professionnels de la musique.

Cette paire de bouchons vous sera facturée au prix de 50 € grâce au soutien financier de :

  • Service Prévention-Promotion de la Santé de la Mutualité Française de Pays de la Loire.
  • Filière Audition Mutualiste
  • l’ARS des Pays de la Loire.
  • Le Pole

Enquête sur les risques auditifs

Publié le 24/05/2018

L’association de prévention des risques auditifs AGI-SON, mène actuellement une enquête nationale sur les profils des publics de salles de concerts en France et les répercussions de la Campagne de prévention intitulée “Hein ?”

Un tirage au sort sera effectué parmi les répondants au questionnaire, pour faire gagner des places de concert ou des protections auditives réutilisables.

Nous vous invitons à répondre au questionnaire en ligne en cliquant sur ce lien: https://sphinxdeclic.com/d/s/g2mqk5

Merci d’avance pour votre précieuse participation.

1er album de Mystery Chord : “Melting Potes”

Publié le 30/04/2018

Avant de fêter la 5ème bougie du groupe Mystery Chord en Septembre prochain, il est l’heure de fêter ensemble la sortie de notre 1er album : Melting Potes !

Pour les soutenir, retrouvez le crowdfunding : https://fr.ulule.com/mystery-chord/

Déjà, pourquoi Melting Potes ?

  • Inspiré du métissage culturel et du mélange d’influences que l’on retrouve dans chaque bande de potes, le Melting Potes assurément ressemble à notre groupe d’amis mais au tien aussi !
  • L’album c’est un mélange d’univers musicaux, un mélange de styles, c’est ça notre spécialité ! (et puis ça collait vraiment bien à nos chansons)
  • On avait dans l’idée d’enregistrer les compositions que nous jouions ces dernières années, mais finalement on a voulu vous proposer des nouveautés  ! Alors on s’y est mis à fond depuis septembre dernier, on savait que le timing serait serré mais on a tout donné pour que l’album soit frais, rempli d’inédits et qu’il respire la joie de vivre et te donne le courage d’avancer !
    Alors on a écrit plein de nouvelles chansons, dans tous les styles que l’on adore. Le nom de Melting Potesest d’ailleurs apparu naturellement pendant cette période !
  • Parce que notre CD c’est le vôtre, sans vous et votre soutien jusqu’à aujourd’hui, on en serait pas là !