Avec son E.P " And the Birds Goes…" , Djazarad montre que son univers soul-funk n’est pas seulement une exploration musicale, mais une véritable force d’évocation. Ce mini‑album, riche de sonorités organiques et d’une finesse d’écriture, témoigne de la maturité artistique d’un quartet qui ne cesse de se réinventer.

Dès les premières mesures, on est saisi par la profondeur du groove : la basse veloutée se déploie avec assurance, la guitare pose des motifs élégants et la batterie imprime un rythme à la fois souple et affirmé. Le chant de Rita Rantino, tantôt feutré, tantôt vibrant, traverse les compositions comme un fil rouge émotionnel. Sa voix incarne des histoires qui oscillent entre nostalgie, espoir et mélancolie, et nous invite à la réflexion.

Sur cet E.P, Djazarad réussit le pari d’équilibrer des ambiances contrastées. Certains morceaux respirent la sérénité, comme des aurores calmes où l’on observe le monde avec tendresse En revanche, d'autres morceaux explosent en envolées sonores pleines d’énergie, rappelant que la vie est faite de hauts et de bas. Cette dualité est sans cesse présente, autant à travers la narration des textes, que par les intentions de jeu.

En résumé, " And the Birds Goes… " est un condensé de groove, d’émotion et de poésie, à écouter sans limite.