Mammal Hands
Captivant, éthéré, majestueux, le trio britannique Mammal Hands a forgé un son bien particulier, pétri d’influences éclectiques.
Formé en 2012 à Norwich, l’une des villes britanniques les plus isolées à l’Est, Mammal Hands a depuis le début pris la tangente par rapport aux tendances musicales. Passionnés aussi bien d’électronique que de contemporain, de folk, de jazz et de world, les trois musiciens puisent leurs influences chez Pharaoah Sanders, Gétachèw Mekurya, Terry Riley, Steve Reich ou encore Sirishkumar Manji.
Envoûtant et charmeur sur ses albums, Mammal Hands saisit lors de ses concerts hypnotiques qui semblent toujours mener la formation toujours plus loin. En fondant leur approche sur de longues répétitions improvisées, les trois membres du groupe contribuent à parts égales au processus d’écriture, qui favorise une dynamique collective au-delà des individualités.
Leur 5e album studio "Gift From the Trees" offre une nouvelle perspective sur leur musique. L'album est le résultat d'une résidence dans la campagne galloise, durant laquelle le groupe a profité de son isolement pour chercher une expérience plus profonde et organique.
Davantage connectés à l’improvisation qui fait partie de leur identité et de la transe qu’ils expérimentent en live, Jordan Smart, Nick Smart et Jesse Barrett nous plongent une fois de plus dans un univers captivant.
Dorian Dumont plays Aphex Twin
"Pianiste français exilé à Bruxelles, Dorian Dumont redéfinit les contours du jazz en compagnie de ECHT!, formation audacieuse et passionnante. En attendant le prochain disque de son groupe, le musicien s’autorise une petite échappée solitaire via un hommage XXL à Aphex Twin. À des années-lumière des plans techno échafaudés par son héros, le Bruxellois s’essaie ici à des reprises pianotées du bout des doigts. Sous cet angle minimaliste, les morceaux composés par Richard David James dévoilent un tout autre visage, bien plus proche des œuvres de Chopin ou d’Erik Satie que des bamboches à ciel ouvert organisées au fin fond des campagnes anglaises. Grand classique de la culture rave, Polynomial-C se métamorphose ainsi en véritable havre de paix. Forcément déroutant aux premiers abords, l’exercice de style proposé par Dorian Dumont apporte un éclairage inédit au patrimoine électronique du maître. Au fil des notes, le répertoire révèle en effet des charmes insoupçonnés et tellement de raisons de renouveler la passion. En cela, c’est sûr, APHEXions porte bien son nom."
NICOLAS ALSTEEN