Cheminement : dans le dictionnaire, ça signifie "poursuivre son chemin". Mais cheminer, c’est aussi avancer, progresser, se développer. Rien de surprenant donc, à ce que Raphaële Lannadère ait donné ce titre à son cinquième album studio. Car depuis ses débuts discographiques, il y a une quinzaine d’années, celle qui avait choisi la lettre L pour sobre pseudonyme artistique, n’a cessé d’évoluer et de surprendre. D’embrasser musique et poésie avec la même ferveur, la même originalité, qu’elle reprenne jadis les classiques de la chanson française, habille depuis ses propres créations d’un étonnant alliage de classicisme et de modernité, cordes et synthés, harpe et piano, rende hommage à Billie Holiday et Lhasa, évoque le massacre d’Orlando ou le combat des femmes du Kurdistan, écrive pour Camelia Jordana ou remporte les convoités prix Barbara et Félix Leclerc. Un sacré chemin, donc, pour celle qui affirme chanter depuis qu’elle sait parler. D’Initiale son premier "vrai" album, à Paysages, il y a deux ans, en passant par L et Chansons, Raphaële s’est forgée une place singulière dans le paysage de la chanson intemporelle et universelle.

Née dans le jazz, éduquée par le classique et désormais épanouie dans une folk à mi-chemin, Louise joue de ses multiples inspirations pour créer une musique douce, énergique et puissante, s’accompagnant de son piano et de sa guitare, réunissant son amour pour le chant, l’harmonie vocale, le violoncelle et les textes en Anglais.

D’ailleurs, son premier projet « How To Be Confused About Hapiness » s’articule en chansons qui sont autant de réponses à cette question énigmatique.

Quelle est l’influence de nos parents, de nos amours, de nos peurs et de notre génération sur l’image que l’on se fait du bonheur ?

Aujourd’hui c’est la Saint-Guy ! Cette année, ce sont les jeunes du village qui organisent l’événement dans la salle des fêtes. C’est au beau milieu de cette joyeuse effervescence que Gulliver, un ancien garçon du village, parti faire des études de cinéma à Paris, revient. Il annonce à celles et ceux qu’il côtoyait autrefois qu’il veut faire un documentaire sur eux. Ce retour perturbe le groupe et matérialise la complexité des rapports entre Paris et la province. Il éveille aussi d’anciennes rivalités, jalousies, rapports de force, des non-dits, qui font ressurgir les souffrances, frustrations et doutes de chacun. Au fil des préparatifs de la fête, la tension monte, les conflits s’accentuent, jusqu’à tout faire disjoncter.