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Action culturelle

Un siècle de musiques électroniques

Par Adèle et Margot du Lycée Touchard

Publié le 01/06/2018

En partenariat avec Superforma, le collectif Décibel (dispositif régional visant à promouvoir la musique en direction des lycéens) a organisé, le mardi 22 mai au lycée Touchard, une conférence sur l’histoire des musiques électroniques, ainsi qu’une rencontre avec des élèves sur le métier de journaliste.

Lors de la première rencontre sur le métier de journaliste, était évidemment présente la classe de Littérature et Société réalisant le journal La Minute Washington.

Le journaliste Olivier Pernot, spécialiste des musiques électroniques, nous a présenté son parcours professionnel. Ayant fait des études de sociologie, il a commencé par un job de barman et DJ pour une salle de spectacles à Montpellier, le Rockstone, ce qui lui a donné l’occasion d’écrire dans le programme de la salle. Il est ensuite recruté par le responsable du service culturel du journal Le Midi Libre, où il restera  6 ans et finira chef du service culture. Il devient ensuite journaliste indépendant et participe ponctuellement à une vingtaine de  titres dont : Music Info Hebdo, Libération, l’Express… puis il rejoint le conseil Régional de Lille en 2007.

En parallèle, Olivier Pernot a écrit et publié 2 livres sur l’évolution de la musique électronique, les différents groupes et artistes de ce style musical : Electro 100 et French Touch 100, tous deux de la même édition : « Le mot et le reste ».

Le kit du bon journaliste de concert :
D’après Olivier Pernot, un bon journaliste musical doit pouvoir saisir l’ambiance, raconter ce qu’il se passe sur scène et dans la salle, ainsi que l’échange que l’on perçoit entre l’artiste et le public  (s’il y en a !!!). De plus, il faut s’intéresser à la formation du groupe : Qui joue quoi ?  Les différents jeux de lumières… À la question « Qu’est ce qui fait qu’un article est bon ? », il hésite, c’est difficile de répondre. On retiendra qu’il faut privilégier la facilité et la fluidité de lecture ainsi que de bonnes tournures des phrases permettent une meilleure compréhension.

La conférence,  « Un siècle de musiques électroniques » a été suivie par plusieurs classes des lycées Touchard et Yourcenar.

Oliver Pernot, nous a présenté les différentes époques et artistes qui ont contribué à l’évolution de la musique électronique, à l’aide d’un diaporama. De nombreux scientifiques ont également apporté leurs connaissances et leur sensibilité pour faire de la musique électronique ce qu’elle est aujourd’hui. Tout au long de la conférence,  nous avons pu découvrir et entendre des extraits musicaux d’artistes tels que Jean-Michel Jarre, Giorgio, Daft Punk, Pierre Henry…ayant chacun une spécialité dans ce domaine.

Le Lycée Touchard au Festival Connexions

Publié le 30/05/2018

Article rédigé par la classe de Seconde 506 du Lycée Touchard.
Crédit photos : Cyrille Blanchard.

Au seiVisu Touchard 1 n du lycée Touchard-Washington, notre professeur M. Blanchard nous a proposé un travail d’écriture hip-hop en partenariat avec le Festival Connexions. Shanky est venu nous expliquer d'où venait cette culture et nous aider à construire un rap. Nous en écoutons beaucoup mais nous avons appris sur cette musique qui nous permet, tous les jours, de nous évader. Au début, nous avons eu du mal à trouver l'inspiration mais l'écriture s'est fluidifiée au fil du temps quand nous avons eu en tête l'instrumental. Vers en rimes croisées, suivies, embrassées venant de nos convictions plus ou moins engagées, de notre propre expérience, de ce que l’on voulait dire et coucher sur papier. Nous avons été acteurs, ce qui nous a permis de mieux comprendre notre texte et de mieux l’interpréter.

Nous nous sommes rendus compte de l’importance de défendre des causes et  faire réagir les gens sur certains actes qui nous paraissent intolérables dans la vie de tous les jours. Par exemple, dans notre rap, nous parlons d’une femme battue par son conjoint qui, lui, est en prison. En mettant en commun différentes histoires, nous avons regroupé les paroles de même sens et écarté celles qui se prêtaient moins au thème qui s’est ainsi profilé peu à peu. Notre thématique exprime aussi la vision de la jeunesse sur notre société entre souffrance et douceur, espoir et désillusion. Nous avons vraiment pris conscience du projet lors de l'enregistrement en studio à la MJC Ronceray avec Simon et Clovis qui nous ont beaucoup aidés.

Plonger dans l'univers de la musique, avec du matériel professionnel a été une superbe expérience, à renouveler. En écoutant l'enregistrement, nous sommes fiers du travail accompli.

L’aboutissement de ce projet s’est soldé par deux représentations sur scène. La première dans le cadre du Festival  Connexions à la salle de l’Alambik ! et la seconde aux Saulnières. Le trac de chanter devant un public s’est estompé et nous sommes devenus plus sereins et plus confiants. Nous avons pris du plaisir à partager notre création. Même si nous n'avons pas des voix de chanteurs accomplis, l'expérience nous a donné du courage et de la confiance en soi. I Love Hip-Hop était un cadre convivial où tous les participants se sont impliqués et investis. Nous avons aussi la chance de participer à plusieurs autres événements du Festival Connexions.

Nous avons réfléchi toute cette année à la question de l’égalité hommes-femmes en classe et la conférence à la Médiathèque Louis Aragon fut un moment intéressant pour lier nos idées sur le sujet avec le rap. Pour être honnête, nous ne connaissions pas JP Manova avec qu’on nous propose d’assister à son concert (avec NKP et Saro) et je pense que nous ne sommes pas prêts de l’oublier !

Dans les oreilles de Zombie Zombie

Publié le 17/05/2018

Avant de présenter "Slow Futur" aux Saulnières, le 4 mai dernier, le groupe Zombie Zombie nous a fait découvrir sa playlist idéale à la Médiathèque Louis Aragon. Découvrez ou re-découvrez ce qu'on trouve dans les oreilles d'Etienne Jaumet, Cosmic Neman et Dr. Schönberg !

Protect your ears !

L’opération Pianissimo 2018 – Prévention des risques auditifs

Publié le 11/04/2018

Afin de promouvoir la prévention des risques auditifs dans le cadre de votre pratique musicale, SUPERFORMA met en place une opération exceptionnelle à coût réduit durant la période du 1er avril 2018 à août 2018.

Si vous souhaitez vous inscrire, n’hésitez pas à nous contacter dès maintenant : clement@superforma.fr

Cette opération est valable pour 50 personnes par an et comprend :

  • la vérification de votre audition,
  • la réalisation de bouchons filtrés sur mesure, d’une valeur comprise en 125€ et 180 € (prix variables sur le marché) habituellement réservés à l’usage des professionnels de la musique.

Cette paire de bouchons vous sera facturée au prix de 50 € grâce au soutien financier de :

  • Service Prévention-Promotion de la Santé de la Mutualité Française de Pays de la Loire.
  • Filière Audition Mutualiste
  • l’ARS des Pays de la Loire.
  • Le Pôle

Le rock à l’international des années 80 & 90

Retour sur la conférence de Christophe Brault

Publié le 05/04/2018

Christophe Brault a animé une conférence musicale, mercredi 4 avril en partenariat avec la Maison des Arts et des enseignements de Sablé-sur-Sarthe.
Il a retracé l’histoire rock qui a su se réinventer et rebondir après les riches années 60 et 70. Et comment les courants (post-rock, punk, métal, grunge, rock collège..) ont émergés ou ont ressuscités en opposition au star system (rock stadium) et l’apparition des machines qui ont marquées le début des années 80.

Prochain rendez-vous avec l’Histoire du Reggae depuis 1972, le mercredi 18 avril à 14h30 dans l’amphithéâtre du Lycée Raphaël-Élizé à Sablé sur Sarthe (contigu à la Maison des Arts et des Enseignements).

Culture du coeur et Dominique A

Publié le 02/04/2018

Le dimanche 1er avril, à l'occasion du concert de Dominique A + Arm à la salle Jean Carmet, une rencontre a été organisée entre des migrants et Dominique A par l'Excelsior et Culture du Coeur. Au programme : échange avec l'artiste, visite des coulisses, repas avec les musiciens et techniciens pour ensuite profiter du concert:

Dans les oreilles de Rone

Publié le 19/03/2018

À l’occasion de son live à l’Oasis, le 3 février dernier, Rone s’est prêté au jeu de la « discothèque idéale » le temps d’une rencontre à la Médiathèque Louis Aragon.

À priori peu à l’aise avec cet exercice et malgré une personnalité en retenue en dehors de la scène, Erwan Castex dit Rone, a pourtant su captiver la soixantaine de personnes présentes à la Médiathèque venues découvrir l’univers et les influences du producteur français.

Dans les oreilles de Rone…

À travers une sélection de morceaux piochés dans les collections musicales de la médiathèque, Rone a d’abord défié le public avec un blindtest pour découvrir les artistes qui l’ont influencé. « An Ending » de Brian Eno. Trouvé ! « Iambic 5 Poetry » de Squarepusher. Moment de flottement dans l’assistance…D’accord on a encore du boulot !

Au fil des écoutes, Rone nous emmène vers les artistes qui ont collaboré à son dernier opus « Mirapolis ». À chaque morceau, une anecdote sur l’artiste ou sur la manière dont ils ont été amenés à se rencontrer : Baxter Dury dont l’album « Len Parrot’s Memorial Lift » est devenu, dès la première écoute, un album culte pour Rone et qui pose sa voix sur le titre « Switches » ; Saul Williams, rencontré il y a quelques années dans un bar à Berlin et qui délivre aujourd’hui « Faster » un morceau politique fort au lendemain de l’élection de Trump ; ou encore The Nationals, le groupe de son pote Bryce Dessner, les deux artistes s’invitent à tour de rôle sur leurs albums respectifs…

Dans les coulisses de la cité Mirapolis

Après ce voyage dans sa discothèque idéale, Rone a pris le temps de répondre à quelques questions du public et de lever le voile sur les mystères de son dernier album. Comme son nom. D’où vient cette ville « Mirapolis » ? Un mélange entre son imagination et un souvenir d’enfance. Petit, il passait souvent en voiture avec ses parents devant ce parc d’attraction, Mirapolis. Il n’y est jamais allé mais il le fascinait. Un souvenir enfoui dans sa mémoire, jusqu’à sa rencontre avec Michel Gondry qui lui a proposé un artwork avec cette ville du futur, et tout a pris sens : la ville de Metropolis dans le film de Fritz Lang ou La Zone du dehors d’Alain Damasio, font échos à cette cité imaginaire. Cette rencontre avec le réalisateur a donné une direction à Rone alors qu’il n’en était encore qu’à la moitié du travail sur l’album.

Le temps file vite en compagnie d’Erwan qui doit maintenant rejoindre l’Oasis pour ses balances, nous aurions aimé prolonger le moment… On se console avec l’idée de le retrouver le soir même sur scène !

Superforma remercie Rone pour sa disponibilité, Mamadi Sangaré d’avoir animé l’échange, Aurélien Moreau et Pauline Chauvat de la Médiathèque Louis Aragon pour la mise en œuvre de la rencontre et Marc Lothy pour les photos !