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Portrait

La Conserverie

Publié le 29/03/2018

L'émergence du Rock'n'roll en France à partir des années 50 a modifié en profondeur les pratiques musicales et culturelles sur l'ensemble du territoire jusqu'à constituer aujourd'hui un enjeu de développement local.

Depuis plusieurs années à l'échelle du territoire national, la place de cette pratique fait l'objet de recherches, d'expositions et de publications. A titre d'exemples, dans la région des Pays de la Loire, le département de la Mayenne a publié en 2009 Rockin'Laval, une histoire du rock à Laval, 1960-2000 et la ville de Nantes proposera à partir de février 2018 au musée des ducs de Bretagne une exposition consacrée au rock Nantais.

En Sarthe, à l'exception d'une exposition sur le groupe Ciel d'été/Satan présentée aux Saulnières et l'édition récente d'une monographie du groupe manceau Nuclear Device, aucun travail d'ensemble n'a été réalisé. Pourtant la ville du Mans et le département de la Sarthe présentent autant d'intérêt, que d'autres territoires pour lesquels un tel projet a déjà été mené.

C'est à partir de ce constat que l'association La Conserverie est née pendant l'été 2017. Elle s'est fixée comme objectif de constituer un fond documentaire dédié, consultable et pérenne à l'échelle de l'agglomération et du département. Afin de mettre en évidence les spécificités de la production des musiques amplifiées de 1960 à 2000.

Une fois les documents réunis, un bilan doit être effectué afin de d'analyser les ressources et organiser une éventuelle exposition et/ou publication.

A vos archives !

Coup de projecteur sur XKUZ

Publié le 28/03/2018

Pour cette dixième édition, le Festival Connexions fait peau neuve avec une nouvelle identité visuelle réalisée par Xkuz.

Fabien Mazé (Xkuz) est un artiste né en 1985 dans la région Hauts-de-France. Ayant toujours aimé dessiner depuis son enfance, c’est en s’intéressant à la culture hip-hop que le graffiti devient une évidence pour lui. Attiré par le côté illégal, il inscrit ses premiers tags sur les murs en 1998, le début d’une dizaine d’années d’activisme, principalement sur les murs bordant les routes et les voies ferrées de sa région.

Il prend un tournant en 2008, pendant sa formation en arts graphiques. La recherche esthétique prend alors le dessus sur la visibilité. Les bâtiments en friche deviennent son principal terrain de jeu, il s’y sent libre et trouve surtout les conditions optimales pour réaliser des fresques abouties. L’exploration urbaine devient une passion, il passe beaucoup de temps dans les milieux industriels désaffectés qu’il apprécie particulièrement pour leur architecture.

Cherchant à s’affranchir des codes du graffiti classique de style New Yorkais, la volonté de se démarquer le pousse à construire un langage graphique bien à lui qui mélange diverses inspirations venant du graffiti, du cubisme et du constructivisme. L’alphabet restant son sujet principal, il découpe et recompose ses lettres dans le but d’en faire des compositions graphiques soignées et colorées parfois à la limite de l’abstraction.

Depuis quelques années, Xkuz varie ses activités, il développe ses travaux d’atelier en produisant sérigraphies, toiles, gravures qu’il expose régulièrement en solo ou avec son collectif «Dislexik». La principale demeurant la peinture murale, il participe à des festivals de graff/street art d’envergure, comme dernièrement au Meeting of styles à Pristina au Kosovo, au Shake Well à Bordeaux, au Colorama à Biarritz, au XU à Roubaix ou encore au Graphic Art à Puteaux.

Thomas Belhom, artiste associé de Superforma en 2018

Publié le 22/03/2018

Résumer en quelques mots le riche et complexe parcours de Thomas Belhom n’est pas une mince affaire. Aussi à l’aise à la guitare qu’au piano, à l’accordéon qu’au gopichand, au chant en français qu’en anglais, …

Ce musicien sarthois (originaire de Pruillé-Le-Chétif) est avant tout percussionniste. Thomas a occupé la batterie dans différents groupes : passé ses premiers amours adolescents, il forme le Amor Belhom Duo, puis rejoint Calexico, Valparaiso, Tindersticks;  avant d’enregistrer pas moins de 7 albums solo en 5 ans (entre 2010 et 2015) entre Tuxon-Arizona, Vendôme, La Rochelle, Le Silo (au Mans), Lisbonne, Budapest, Marseille, ou Bristol avec John Parish…  Sur des labels tels qu’Ici D’ailleurs (Yann Tiersen, DAAU, Chapelier Fou) ou Apparent Extent (label d’un des membres de Calexico).

Plutôt discret mais toujours libre et avide d’expériences musicales, Thomas a également composé pour le cirque (spectacle « Secret » de Johann le Guillerm), le cinéma, participé à des bandes sonores d’expositions, et se retrouve même playlisté dans les mixes des meilleurs dj nippons (cf. le disque « Oumupo 6 » par Dj Krush). Avec peut-être 800 concerts à son actif, Thomas passe de la percussion à la chanson, de la pop au free-jazz avec une facilité déconcertante. Sa constante : il a su à travers son parcours rester imprévisible et beau, et produire une musique d'une finesse et d'une sensibilité frissonnante.

Aujourd’hui installé au Mans, il entre en création d’un nouveau set en solo, mêlant vidéo et musique. Artiste associé de Superforma cette année, il bénéficiera de plusieurs temps de résidence au cours de la saison, et vous pourrez également le retrouver en concert avec le groupe « Animat », aux côtés de Paul Rogers (contrebasse) et Cédric Thimon (Saxophone) en juin prochain, pour un concert « hors les murs » à l’occasion des 30 ans de la médiathèque Louis Aragon.