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mer. 22 mai

Laake

+ Penelope Antena

LES SAULNIÈRES Placement libre Debout - assis non garanti
Organisé par : SUPERFORMA
en partenariat avec L'Abbaye Royale de l'Épau

Dans le cadre du Festival de L'Épau

Laake

Le danger, voilà ce qui anime LAAKE. Après s’être attaqué en autodidacte à une symphonie électronique avec « O », premier album sorti en 2020 chez Mercury et deux EP sortis en 2015 et 2017, le pianiste et producteur revient avec ‘VOLT’ un opus vaste et solaire, à contre courant. A la base imaginé comme un album de piano solo, le musicien décide subitement de changer de direction suite à une électrocution durant l’enregistrement du premier titre, qui l’emmènera aux urgences pour faire des examens approfondis suite à de multiples brûlures.

Dans ‘VOLT’, les boucles de piano, fer de lance du musicien, s’entrechoquent avec les percussions et batteries dans un déluge progressif et maitrisé. L’énergie de l’album navigue aisément dans des dimensions électroniques et classiques assumées, flirtant avec les sons d’orgues et les voix polyphoniques, témoins de l’urgence qui se dégage de chaque morceau. Un remède ? « LAAKE » signifie « médicament » en finnois. Une nécessité plutôt, celle de se réinventer, de se métamorphoser pour mieux renaître.

LAAKE présentera son nouveau live accompagné par un quatuor à cordes, 2 cuivres/percussionnistes, un batteur et un bassiste autour d’une création lumière de Quentin Douriez.

Penelope Antena

Multi-instrumentiste, compositrice et chanteuse, Penelope Antena est une artiste inclassable. On peut dire qu’elle tient de sa mère Isabelle Antena, figure du nu-jazz et de la soul-pop, et son grand père, Marc Moulin, pianiste et compositeur de jazz et de musique électronique. Penelope mélange les genres, entre acoustique folk et électronique, et fait tomber les frontières musicales dans son très bel album James & June.

Dans James & June, son troisième album, les influences de James Blake, Agnès Obel ou Bon Iver procurent des rengaines, des boucles électroniques malaxées et sublimées, surplombées par une voix constamment sur la brèche, comme une béquille, comme un souffle. C’est cette voix, parfois presque susurrée, qui hante le doux Goodbye For Now. La même qui est modulée, comme pour entretenir le mystère, la rendant presque cosmique, sur Beautiful, ode aux peintures exécutées dans le ciel par les astres...