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jeu. 28 nov.

LUDWIG VON 88

+ Droges

SALLE JEAN CARMET Placement libre Debout Placement libre Debout - assis non garanti
Organisé par : SUPERFORMA; Régie EXCELSIOR

Ludwig Von 88

En 2023, les Ludwig von 88 fêteront leurs 40 ans. Voilà qui est sacrément étonnant !

Oui, ils avaient juré de se faire hara-kiri à 25 ans, car le rock après 25 ans, c’est juste un truc de bourgeois ; ils ont tout fait pour finir au cachot en se foutant de tout et de tout le monde ; ils ne se parlent plus depuis 1979 (ils communiquent uniquement par comédies musicales) et composent leurs nouvelles chansons par lettres d’avocat et lancés d’huissiers à la tronche ; la presse et les médias se sont ligués contre eux pour faire dérailler leur carrière (en 40 ans, pas une couverture de Paris Match ni de Demeures et Châteaux, pas une ligne dans Nous Deux, Modes & Travaux ou Terre Plate Magazine) ; tous les batteurs de France et de Navarre veulent leur peau ; tous les bouchers de France et de Navarre veulent leur peau ; tous les policiers moustachus de France et de Navarre veulent leur peau ; pas un seul dictateur ne leur a jamais proposé de faire l’hymne officiel de leur coup d’état, ni de leur opération militaire spéciale, ni de leur coupe du monde ; même le comité olympique a refusé leurs pots de vin ; ils osent mettre des points virgules dans leurs communiqués ; ils sont tellement vieux que même Michel Drucker les appelle papys.

Mais il faut se rendre à l’évidence : ils sont increvables.

Droges

Droges, c'est la contraction de la Drôme et des Vosges, mais c'est également la rencontre de Bastien, Steve, et de leur douleur commune face à ce monde insensé. Cette collaboration née pendant la tournée d'Ascendant Vierge, où Steve (ingé son) et Bastien (ingé lights) convergent pour créer Droges : une fusion artistique engagée prônant la mise à mort des injustices sociales.

Ce projet est le reflet d'une résistance, d’un appel à l'action teinté d’un humour - qu’ils estiment nécessaire - à mi-chemin entre le post punk de Taxi Girl, le rock revendicatif de Bérurier Noir et la techno effrénée à 150 bpm de Casual Gabberz. Véritable hymne de manif, leurs textes portent les échos des aspirations à un changement social qui combine des sonorités toujours électroniques, parfois punk, mais jamais reggaeton.