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ven. 25 mars

FRUSTRATION & CANNIBALE

15 ANS BORN BAD RECORDS

SALLE JEAN CARMET Placement libre
Organisé par : SUPERFORMA; Régie EXCELSIOR

Indé*Rama #1

Un temps fort de la saison de Superforma dédié au rock et la culture alternative ! Après une édition #0 en mars 2020 juste avant le premier confinement, puis une pause forcée… Voici Indé*Rama premier du nom !

Au programme, une sélection de groupes sur trois jours à l’énergie brute évoluant dans les circuits dits « indépendants » : qui utilisent des moyens alternatifs pour produire leur musique. De fait, ces artistes ne bénéficient pas de la même exposition médiatique que de grandes têtes d’affiche et choisissent de se faire connaître d’abord par la scène, là où ils déploient le mieux leur énergie.

Nous mettons en place un pass 3 jours pour les inconditionnels : 25 € les 3 soirées.

Je réserve mon pass

15 ans de Born Bad Records

C’est en 2006, après un long parcours professionnel en major que JB « Wizz » Guillot se lance dans la production du premier disque des parisiens Frustration. L’un des membres de Frustration travaille dans la boutique de disque Born Bad (Paris - Bastille) dont découlera le nom donné au label parisien. Born Bad, devient en quelques années l’un des fleurons de la scène indépendante française. L’exigence des choix artistiques (Cheveu, Feeling of Love, La Femme…), se conjugue à une grande érudition musicale et de fait, à un travail de réédition d’œuvres méconnues (comme François de Roubaix, Jean-Pierre Mirouze, Francis Bebey, Stephane Eicher…) et des compilations devenues aussi célèbres que son label (Wizz, Bipp ou Chebran).

Frustration

Les présenter une énième fois serait leur manquer de respect. Mais rappeler pourquoi ils sont importants ne peut pas faire de mal. Historiquement liés à la montée de puissance de Born Bad Records, dont ils furent la toute première sortie, les membres de Frustration font figure de grands frères bienveillants de toute la scène indé française. Leur parcours même est symbolique : issus du milieu garage qui tournait en circuit fermé dans les années 90, ils ont délaissé le rock à tatouages/gomina pour tenter autre chose – un truc à la croisée du punk et de la cold wave, de Metal Urbain, Killing Joke, et Joy Division – quand nous redécouvrions tous le patrimoine « synthwave » de la France à travers les compiles BIPPP ou Des Jeunes gens mödernes. Et cinq mecs pas vraiment réputés pour être des dieux de la technique se sont retrouvés investis d'une grâce étrange, entre l'éclosion du génie et l'alignement de planètes : devenus avant-gardistes à la quarantaine commençante, ils ont montré le chemin comme si de rien n'était à toute une génération de groupes qui a pris conscience que oui, c'était possible, ici-même, dans l'Hexagone maudit. Succès critique, grosses ventes, public déchaîné. Le reste est de l'histoire.

Cannibale

« Un jour, il faudra sérieusement se pencher sur le sujet. Peut-être sortir une étude anthropo-ethno-socio-musicologique. Comprendre comment, depuis un salon de l'Aigle, Cannibale a poli un son à mi-chemin des Caraïbes, de la scène garage de la côte ouest américaine des années 1960 ou du Brésil de Tropicalia. Parce que moi, j'y ai passé quelques vacances dans ce coin de l'Orne, et ça transpirait pas vraiment le soleil et le psychédélisme. » (Rémi Morvan)

Roboy

En ouverture de soirée : Roboy le projet solo de Léo Boisson, dont le mini-album « Le petit chat est mort » est sorti sur le label manceau Seaside Suicide Records. Un bidouillage de chansons en Français, électroniques, bruités, et dansantes. Mais surtout mélancoliques, angoissés, lofi et boumboum.