Le premier EP de BLURRY SHAPES est d'ores et déjà disponible, en écoute et en vente (5 euros) au Silo (Le Mans), lieu de son enregistrement en avril dernier.
Le disque a été mis en boîte avec Aymeric Desvaux et Jordan Champlon a réalisé le mixage et mastering.
L'artwork est l’œuvre de Julia Margaret Cameron (1866).
Découvrez l'EP Complicité de Silvestro Dice, un EP réalisé au gré des rencontres artistiques réalisées par l'artiste au cours de ses 2 dernières années.
Amis et musiciens se succèdent pour créer des morceaux empreints d'une identité propre grâce à leur participation, le tout produit par Silvestro Dice qui développe son empreinte artistique à travers ce projet.
Formé en 2012, le trio tente de revenir à l'essentiel autour d'une formule basse-batterie-guitare sans fioriture, au son brut et incisif. Ici, on privilégie l'urgence et l'énergie vitale d'une musique qui ne se porte jamais aussi bien que lorsqu'elle est jouée live et à plein volume ! Turbo Panda assume ici son penchant pour la scène noise US des 90's .
La Conserverie nous propose une playlist 100% sarthoise de 1975 à aujourd'hui.
Satan - La Nuit Des Temps/ 1975
Morceau-phare de Satan dès 1973, adaptation sonore du roman de René Barjavel. Il déploie toutes les caractéristiques du groupe : ambiances cinématiques, construction sophistiquée, travail sur la matière sonore, inspiration tirée de la littérature SF... Et équilibre des influences musicales, tantôt progressives et symphoniques, tantôt hard-rock.
Bloody Mary - Killer Boogie/ 1978 - Crypto
Précédant de peu l'arrivée du mouvement punk, Bloody Mary a incarné sur Le Mans une certaine idée du rock & roll. A travers des influences bien assimilées, un son maîtrisé et beaucoup de personnalité. En témoigne Killer Boogie, extrait de l'unique 45-tours du groupe, avec son riff entêtant, nerveux, ses vocaux teigneux, un son direct et sans fioritures.
Dum Dum Bullet - Dum Dum Bullet /1986 - Sydney production
Fondé en 1979, Dum Dum Bullet s’appuie sur l’expérience déjà solide des musiciens de Bloody Mary. Après avoir éclusé les scènes locales le trio initial a alors évolué en quatuor et réorienté sa production vers un Hard Rock tout en énergie, délicieusement graisseux et débarrassé de ses oripeaux punkoïdes. L’album éponyme sort en novembre 1986 et est aujourd’hui considéré comme une référence par les amateurs du genre.
Câline Georgette - Des clous / 1992 - Musidisc
Groupe de rock alternatif, Câline Georgette est avant tout le projet des frères Livenais (Maine-et-Loire) associés au manceau Ariski Lucas (batterie), ce qui nous permet, avec bonheur, de l’intégrer au répertoire des groupes Sarthois. Ce premier opus livre un rock’n’roll énergique servi par des textes ancrés dans le quotidien, drôles et passablement désabusés.
Dr Groove gang
C’est groove, funky, rap. Les premiers patients, du Dr de l’agglo Mancelle des années 90, ont traversé les décennies. Quelques titres entêtants sur lesquels « tu peux encore danser si t’as gardé ta platine K7 ». Consulte de Dr sur les réseaux, il a de nouveaux traitements. La salle d’attente est sur https://soundcloud.com/drgroovegang
APOLLO - Death relation / 2016
Duo porté à ébullition sonore, guitare/voix pour Laurent, basse/voix pour David. Les sarthois les connaissent depuis longtemps, ayant fréquentés la scène locale dans les années 90 dans des groupes noise/hard-core (que l’on trouvera dans les pépites de La Conserverie). Ils reviennent avec « Death Relations », hommage à Denis Cochin, ancien batteur et ami décédé il y a quelques années.
Une musique électronique minimaliste mais léchée, envoûtante voire même enivrante.
C'est ce que propose Zeugman dans son album Peu importe, paru en septembre dernier. Certains titres risquent fort de s'imprimer dans votre cerveau pour un bon moment tant les rythmiques sont simples mais d’une efficacité monstre. Du côté des textes, si les paroles sont souvent mélancoliques, le phrasé de Zeugman est a contrario incisif, donnant toute leur puissance aux mots. Auteur, compositeur et interprète, celui qui s'appelle Hugues Henry dans le civil joue à domicile au Mans. Cet ancien du groupe Herissonic a donc enregistré son album au Silo et va même jusqu'à chanter ses pérégrinations dans son quartier de « Saint-Pavin ».
Tourangeau d’origine, Waxo’mega pose ses valises au Mans il y a deux ans.
Membre du collectif Le Carré, son album solo Afromatix sortit le 27 septembre 2016 sur le label Stafoula Records nous offre treize titres où les univers musicaux et les thèmes abordés varient d’un monde à l’autre en toute habileté. Dès la première écoute, on distingue de façon limpide qu’il est de ces rappeurs à la voix précise et articulée autour d’un flow très respectable. Les clips sont propres et donnent envie d’en découvrir plus sur l’artiste. Les morceaux Blues du béton armé, Esperanza, Dexter Morgan sont réalisés avec soin. La petite perle de cet opus, le titre On s’interroge où Grimaz Muzik et Twoface signent une prod’ à classer dans les classiques. On félicite aussi le choix judicieux de la présence de Dj Fan qui apporte des scratchs d’une grande précision. Afromatix, un album à se procurer rapidement puisque comme tout projet de niche qui se respecte, l’édition est limitée…
On connaît Roboy depuis quelques années maintenant sur les scènes sarthoises.
Notre héros synth-pop local revient avec un 6 titres qui explore ce qu’il sait si bien faire : mais en le faisant mieux. Exit le son lo-fi, la production s’améliore clairement, mais aussi l’intensité des morceaux. Quand à la voix, elle suit le même mouvement perdant en fragilité pour gagner en profondeur. On garde le côté dansant, sautillant, on garde aussi la mélancolie et une certaine froideur, mais on y ajoute un zeste de grandiose post-rock qui n’est pas sans rappeler certains de ses projets musicaux passés.
Avec “Le petit chat doit mourir”, Roboy nous envoie loin dans les merveilles du cosmos à la découverte d’espaces désespérément solitaires mais terriblement beaux.
Mélodies lancinantes, rythmiques lourdes, stridence et saturation, psychédélisme, violence. Ajoutons y cette voix scandée, qui mâche les mots, les triture et les recrache, les répétant jusqu'à la lie en autant de mantras, en véritable litanie.
Voilà la recette de ce brillant EP « Master serie » des Tu Brüles Mon Esprit. Précisons encore qu'il y a dans leur démarche une forme de délicieuse archéologie musicale. Comme si quelque part au détour d'un changement de siècle la variété française était morte et que des punks fouillaient ses décombres, ramassant des morceaux épars, les recollant pour tenter de comprendre comment tout ça s'agençait. Fatalement, quelque part en chemin le puzzle a foiré et les fragments ont été reconstruits différemment : bien mieux. Cette médiocre variété est désormais sublimée. Bien sûr, en le faisant nos chers punks ne se prennent pas au sérieux, aussi permettons nous de le faire à leur place en leur adressant un grand MERCI !