Bienvenue en terre du son. Humongous : énorme, monstre,... Le ton est donné pour ce groupe aux contours mouvants qui n'en est pas à son coup d'essai.

Voilà plus de 10 ans déjà que la formation écume les salles obscures, faisant même un crochet par les States. Pas étonnant puisque Novels sorts les guitares comme certains sortent les griffes : un jeu énergique hérité du rock californien à forte puissance sonore. Au-delà des pseudo-influences parfois citées ça et là : stoner, pop-rock, alternatif, métal …, c'est surtout un rock survitaminé qui prédomine. Des titres plutôt courts qui frappent fort : Plastic Fiction, a-u-t-o-m-a-t-i-c (véritable anthem anaérobique), Horse. D'autres titres sont plus sophistiqués et laissent s'exprimer la voix du chanteur. Le duo rythmique est bien présent, en appui, sans assommer l'ensemble. Alors si t'es «hard pressed», Humongous t'évitera le burn-out !

Marc Lothy.

Quand (Major) Thomas Pesquet regarde Le Mans du hublot de sa station spatiale, il voit désormais deux citronniers bleus. Et, au dessus de nos têtes, un ballet d'astronautes s'agite dans le cosmos pour en cueillir les fruits.

En fait, ils dansent sur la musique frénétique de Nadjanoise. Deux ans après Engine Haïkus, Pierre-Yves publie un nouvel EP cette fois-ci avec Christophe, son alter ego aux synthés. Moonlight Lemon concrétise le vol en impesanteur. On peut référencer le groupe dans la voie de The Cure ou autre groupe coldwave clair-obscur. Plutôt, attachons nous à la force mélodique toute personnelle du duo. Les mots choisis avec soin se répètent et entêtent (Nuclear Kisses). Le refrain n'est pas oublié dans la digression psychédélique. Les arrangements sont pensés, avec tambour et cordes sur Mesmerize. Justin Bacle a concocté un magnifique clip à la hauteur de leur imaginaire poétique décalé. Michel Gondry likes it.

Cyrille Blanchard

A 18 ans, Lucienne est une star. Le professeur Philippe Lafitte remarquait ce talent hors-norme dès son entrée au Conservatoire du Mans il y a dix ans.

Aujourd’hui, la qualité de son jeu précis et sensible éclate aux oreilles des scènes du monde entier. Révélation soliste instrumental aux Victoire de la musique classique en 2016, elle est signée chez Warner qui publie The Voice of the Trumpet. Le répertoire, interprété avec l’Orchestre National de Lille, vogue de l’opéra aux comédies musicales. La virtuosité de Lucienne offre une grande variété entre Summertime, un acte de Don Pasquale ou My Funny Valentine. Ce n’est pas que sa pochette acidulée qui permet à ce disque d’entrer dans le monde des musiques actuelles. Grâce à cet instrument, Ibrahim Maalouf, Airelle Besson ou Aristide d’Agostino, originaire de Sarthe également, ont permis de briser les barrières entre les styles. Lucienne les fait voler tout là-haut. Retenez bien son nom, bientôt vous chanterez ses compositions.

Cyrille Blanchard

Le murmure sensuel et les envolées sincères. Le premier nous love et nous rassure. Les secondes, comme par souci d'aventures, nous déposent sur un fil sur lequel on s'éprend de danser avec elle.

Lola Baï nous présente ici ses dernières œuvres, et ce dans tous les sens du terme. Car c'est un terme qu'elle met à l'existence de ce nom de scène. Cet EP, prolongement et finalité de son album "la lueur", surprend par sa disparité ; Lola y déployant une couleur à chaque morceau, y enfilant un habit séant à chaque pièce d'une demeure qu'elle nous présente une dernière fois et dans laquelle elle s'est épanouie tant d'années durant. Rockeuse, crooneuse, folkeuse... "La lueur 2" est un résumé, un condensé, de ce qui est et restera Lola Baï. Un cadeau d'adieu pour que l'on ne manque (de) rien.

Thomas Anderson

Mélodies anti-mélancoliques, paroles antidépresseurs, Zoé Bidaud et Alexandre Venard nous guident avec ce premier album vers un idéal que tout Rêveurs désire.

Comme quoi les vacances en Ardèche ont du bon, là où ils ont commencé à composer leurs dix titres. Après un premier EP sorti en mai 2016, une tournée estivale conséquente et un travail de quelques mois au studio WoodBox chez nos voisins vendéens, ils ont décroché la lune avec ce premier album de 10 titres originaux. Leur musique assimilé « pop-folk », s’inspirant en partie de Renaud (l’ancien) et d’Ed Sheeran, ne laisse aucune place aux pensées sombres. Loin de faire un portrait du monde utopique et peuplé de bisounours Les Rêveurs de lune ont bien les pieds sur terre et nous saupoudrent de messages qui nous aident à « Grandir ». Une belle année musicale les attend en votre compagnie avec une grande tournée et de nouveaux projets.

Guillaume Marchand

Morceaux enregistrés par Tony Avon et mixés par Jaike Stampbach.
Sauf “Fleurs Fanées” enregistrée par A.P. et mixée par Jaike Stampbach.

Tous les morceaux composés et joués par La Peste.

Cranes Records 27
12″ sealed cover, razorblade on the cover.
Limited edition …/150

Cranes Records 27-B
Limited Tape edition …/30

Vinyl edition : The cover has no opening, it is up to the person to exhume the disc. To allow the incision, a razor blade is provided on the photo of the front.

Édition vinyle : La pochette ne possède pas d’ouverture, il appartient à la personne d’en exhumer le disque. Pour permettre l’incision, une lame de rasoir est fournie sur la photo du recto.

Order vinyl / commander le vinyle : www.cranesrecords.com