Vous avez dit groupe festif ? Côté ambiance Ton Zinc est un représentant de groupes bien implantés dans la chanson française : le groupe choral.
Pas de lead au sens propre, chacun trouve sa place façon grand bastringue, ou alternent humour, engagement et poésie. Côté musique c'est la profusion d'instruments non amplifiés, tendance folk débridé : percussions, guitare sèche, violon ou encore accordéon, pas étonnant que l'on retrouve en tête dans leurs influences immédiates : les VRP, Tryo ou encore les Ogres de Barback. Musique de rue, chanson française défendant certaines valeurs sociales, le groupe navigue aisément sur des registres aux accents métissés pour diffuser leur message positif. De "philosophie de comptoir" à "Des têtes et des poings", les années sont passées mais ils gardent invariablement la même trajectoire. Pour preuve l'ouverture de leur nouvel opus par "citoyens du monde", tout est dit.
Ces 4 garçons dans le vent poursuivent leur route dans la même veine folk mordorée où se lient poésie et image.
Au passage ils ne s'encombrent pas de fioritures et ne gardent que l'essentiel, l'essence même de leur travail, tout en légèreté et en nuances. Cette fois-ci les deux textes qu'ils nous livrent sont en français. Seulement deux titres me direz-vous ? oui mais de 7 minutes environ chacun : "Tant qu'il y a des roses" et "Rien que l'idée de l'être un jour nous rend déjà heureux". Un laps de temps où vous pourrez vous immerger sans difficulté au cœur de leurs mélodies qui s'étirent tel un voyage au long cours. La voix de Flo, une fois de plus, tel un funambule, viendra vous accompagner de manière sensible et posée sur des textes qui vous apporteront une douce mélancolie, inoffensive, encourageant à une contemplation positive. Quelques riffs de guitare bien placés nous rappellent que le groupe sait aussi évoluer sur des intonations plus rock. A quand la suite ?!
Imaginez la douceur d’un soir d’été où le soleil couchant caresse la cime des arbres qui entourent votre maison, sirotant une boisson fraîche avec vos amis.
Là il ne manque qu’un fond musical pour faire de cette soirée un moment magique. The Family Falk est Le groupe qu’il vous faut. Folk cadencée de sonorités country et de musiques latines ces quatre compagnons de route vous offrent une ballade sur des textes touchants qui nous interpellent sur notre quotidien. Après un EP de reprises sorti en 2012 Adrien est venu rejoindre Karine, Fabrice et Laurent pour former ce quatuor original. De nombreuses représentations s'ensuivent dont des premières parties, et pas des moindres (Jehro, Tri Yann). Six mois de travail en studio et un financement participatif ont fait aboutir ces 6 titres. Nous ne pouvons qu’encourager une profusion de nouvelles chansons pour accompagner nos futures soirées.
Ils n’ont pas besoin du soleil quand, à la nuit tombée, ils secouent les murs d’un bar moite de Karlsruhe. Ils ne comptent pas non plus sur lui quand ils s’enferment pour enfanter de longues pièces instrumentales (Inside the Dalek) à L’Étable de Jeremy Cabaret.
Au fond, ils aimeraient quand même bien avoir des amplis photovoltaïques à faire sonner en plein désert des Mojaves. Mais bon, Fuck the Sun. Stone From The Sky enfonce l’enclume avec son nouvel album. Certains titres sont déjà dans la tête de ceux qui les ont vus sur scène ces derniers mois. Enregistrés en direct, les morceaux gardent toute la force du live. Dylan Thuret s’impose ici comme jamais sur Hunters Must Be Hunted, dont les mélodies nous chantent aux oreilles (comme celles de Zugzwang). Florent, usant de son pédalier, superpose les guitares au besoin pendant que Dimitri poursuit son travail de sape. Fuck the Sun éclipse la concurrence.
Aux premières ouïes, la musique de Støj correspond bien à sa traduction du Danois qui veut dire « bruit ». Un enchaînement de « cling ! », de « bing ! » de « boum boum ! » sans cohérence apparente.
Et puis là, après une immersion plus poussée, une écoute plus approfondie, Støj nous emmène vers une extase de sons aussi différents les uns que les autres et qui, combinés et mixés par Joseph Smalley, nous donnent le même effet que de croquer dans un carré de chocolat noir mélangé avec de l’essence de marie jeanne. La rythmique déconstruite mélangée au spleen noisy que le batteur de Quadrupède nous présente sur cet EP de 5 titres est un bonheur pour les oreilles avisées et attentives aux sons électro-ambiant. Un premier « essai » réussi qui, on l’espère, promet une suite dans la même lignée. Une vidéo live est prévue courant septembre pour goûter à cette expérience musicale unique.
Entre cette intro, le titre du EP et la gueule de Charles Manson sur la pochette, on pourrait s'attendre à un disque plein de bruit et de fureur. La fureur est bel et bien là, mais rentrée, intime, preuve en est cette voix, sculptée au whisky, rageuse, accompagnée d'une simple guitare acoustique. Une approche minimaliste, comme enregistrée au milieu du désert de Joshua Tree avec pour seuls témoins les fantômes de Townes Van Zandt et de Gram Parsons. La fureur est aussi dans ces paroles, dans ces titres : Bad Loner, Story Of A Mad Man, Rotten Day... On sent bien qu'on n'est pas là pour se faire compter fleurette. Mais plutôt invité à être témoin d'une descente dans la folie qui ne s'achève qu'avec le dernier titre, éponyme, montage instrumental avec la voix de Manson en guise de fil rouge. Une vraie pièce d'Americana sombre, gothique, mais qui est un vrai bol d'air frais.
On connaît Roboy depuis quelques années maintenant sur les scènes sarthoises. Notre héros synth-pop local revient avec un 5 titres qui explore ce qu'il sait si bien faire : mais en le faisant mieux.
Exit le son lo-fi, la production s'améliore clairement, mais aussi l'intensité des morceaux. Quand à la voix, elle suit le même mouvement perdant en fragilité pour gagner en profondeur. On garde le côté dansant, sautillant, on garde aussi la mélancolie et une certaine froideur, mais on y ajoute un zeste de grandiose post-rock qui n'est pas sans rappeler certains de ses projets musicaux passés. Avec Le Chat Doit Mourir, Roboy nous envoie loin dans les merveilles du cosmos à la découverte d'espaces désespérément solitaires mais terriblement beaux.
Hugo et Nicolas nous présent six différents projets dans lesquels ils ont participé, ensemble ou séparément. « Ils sont à la fois des souvenirs mais aussi d'importants documents de réflexion qui nous ont permis de faire le bilan de nos envies, de nos réussites et de nos erreurs. »
Bile Noire – Anger
Bile noire est le projet solo de Lucas Donné (Last exit to Brooklyn, I am a curse, Colonies) aux sonorités post punk sombres et nerveuses. Influencé par Joy division, Interpol... Le manceau à pu réaliser une cinquantaine de concerts en Europe pour défendre son premier EP “Grieving », sorti en avril 2016, produit et enregistré par Hugo Laillet.
San Carol – Oxyon 777
San Carol est le projet du jeune Angevin Maxime Dobosz. Situé entre une dream pop synthétique et un krautrock psyché, le groupe à participé au Printemps de Bourges l’année passée pour défendre son dernier album, « Humain trop Humain », produit et enregistré aux studios Teriaki à Angers en 2015 par Hugo Laillet.
Gus vendetta – La Poursuite
Gus Vendetta est un groupe vendéen de post-hardcore oscillant entre punk et screamo, avec des sonorités allant de Converge à Refused. Marquées par un chant en français, Gus Vendetta nous fait voyager dans une univers sombre, enragé et cathartique. Leur dernier album « Avant l’aube » à été enregistré et mixé par Hugo Laillet en Avril 2016.
Rogopop – Titre plus soft que dead beat (titre remixé)
Rogopop est un duo manceau de rock destructuré, nappé de couche de guitare, de loops de clavier et d’effets. Influencés par Blonde Redhead et Death Cab for Cutie, Nicolas Hugonnier et Manu Tremblin voyagent entre rythmiques puissantes et mélodies aériennes. Le groupe à été produit, enregistré et mixé par Hugo Laillet en 2013. C’est notamment à travers ce projet d’enregistrement que le concept de l’association TRACKS est né.
IAAC – to Give Way to the Pallid Hue of Despair
I am a curse était un groupe de punk hardcore-crust originaire du Mans. Influencé par Fall of Efra, Converge... Le groupe à pu réaliser une centaine de concerts à travers l’europe. Leur dernier EP « Sequel for an unforgiving wreckage : civil wars » à été enregistré et mixé en Mai 2014 par Hugo Laillet, alors le batteur du groupe.
Noël ça vous chante ? – Bonhomme de neige
Noël ça vous chante est un projet théâtral écrit autour de chants de noël créés et revisités par les compagnons de la Bertoche. Leur dernier album « c'est lutintinnabulant » sorti en janvier 2017 à été enregistré par Hugo Laillet au théâtre de la Bertoche en Janvier 2017
Chaque trimestre, SUPERFORMA invite un acteur de la musique sarthoise à nous livrer sa sélection musicale.
Voici les disques que l’on trouve sur le bureau de Sullivane Albertini en charge du booking chez Syncope !
SMASH HIT COMBO
Alors qu’on pensait le genre épuisé depuis longtemps, Smash Hit Combo persiste et signe depuis presque 10 ans dans un rap métal qui doit beaucoup à la scène US des années 90. Textes engagés et ancrés dans la culture des jeux vidéos et de la surconsommation d’images, Smash Hit Combo dénonce les travers de sa propre génération, mais crie aussi ses rêves et ses envies en portant fièrement l’étendard des « hardcore gamers ».
THE ARRS
Après plusieurs années à investir les scènes d’Ile-de-France,THE ARRS, groupe de metal hardcore, sort de l’ombre en 2005 avec son premier album « …Et la douleur est la même ». Après une tournée européenne ponctuée par un Olympia sold out en compagnie de Mass Hysteria, un passage remarqué sur la Main Stage du Hellfest, vient le temps du renouveau et de la sortie des ténèbres avec « KHRONOS ».
THE INTERSPHERE
Oubliez la musique plastique et celle de boite dépourvue de vie. Oubliez le défilé de musique insignifiante et sans âme qui s’est accumulée dans la scène rock. Après avoir fulminé avec leur album « Hold on, Liberty! » qui a connu un grand succès, The Intersphere a été comparé favorablement à des groupes tels que Muse, Dredg, Billy Talent et Karnivool.
SHUFFLE
Leur musique est un mélange puissant et atmosphérique, quelque part entre rock alternatif & progressif, agrémenté de touches métal et hip hop, avec une patte « vintage » et un esprit « West Coast ». Shuffle compte plus de 150 concerts en France, Allemagne, Belgique, Suisse ou encore en Russie. Le groupe prépare la sortie de son deuxième opus courant 2017 et s'impose comme l'un des nouveaux groupes Français à suivre.
WHO KILLED BRUCE LEE
Ce groupe est extraordinaire à tous les niveaux: son nom fou, ainsi que l'origine exotique de ses 4 membres, leur live show inhabituel et leur musique, un mélange d’Indie, de Rock et de l'électronique en majeure partie. Who Killed Bruce Lee est l'un des nouveaux arrivants les plus intéressants du marché international.
UNLEASHING THE BEAST
Depuis le line-up définitif en 2013, Unleashing The Beast est l'étoile montante de la scène Metalcore française. Leur premier album « Jusqu’aux dernières heures », réalisé par NDSE Recordings (Betraying The Martyrs, Novelists) sort au printemps 2015 et offre un Metalcore puissant et mélodique, se démarquant par ses deux chants français. Le nouvel album est actuellement en préparation.
Play Bach, inconditionnel de Musique Baroque et de sonorités analogiques vous offre ses deux passions dans son premier EP « I ». Véritable fragment de spontanéité, il a compilé un échantillon des mélodies les plus entêtantes du célèbre compositeur J.S BACH.
Œuvre revisité tant de fois, pourriez-vous dire ! Mais pour notre plus grand plaisir, puisque résulte de cette version interprété par un trio de synthétiseurs, une adaptation pas des moins intrigantes. Si le jeune musicien devait citer une référence, celle-ci serait Wendy Carlos, puisqu’elle ouvrit la voie en 1968 en interprétant, sur le célèbre Moog, « Switched On Bach ». Outre l’inspiration incontestable de ses aînés, l’objectif initial du projet est de démontrer la complexité et la simplicité d’un même morceau, en disséquant et modulant chaque instrument. Des élans de contradiction énergiques, torturés, dansant en somme,
se glisseront dans vos oreilles.
T-A
Instruments:
Roland Juno 106 Center
Ladyada x0xb0x Right
Arturia Micro Brute Left
Recorded by J.Jupin
Mastered by A.Jousse
Artwork by C.André
Mixed, Programmed, Performed by A.Likhtarevich