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Interview

Drache et Loâzo

vous donnent rendez-vous pour les Sessions Live Starter

Publié le 18/12/2020

Drache et Loâzo vous donnent rendez-vous le 22 décembre pour Les Sessions Live - Starter !

 

 

Opac en résidence au Silo

Publié le 21/10/2020

Pac (Pierre-Alexis Cottereau), est un habitué du Silo pourrait-on dire, puisqu'il y a effectué une mission de service civique cette année 2020. Mais actuellement, c'est en tant que musicien qu'il est de retour avec son groupe, pour une seconde résidence qui fait suite à quelques jours de travail en août dans les locaux du Silo. Damaris en a profité pour lui poser quelques questions...

Peux-tu nous en dire un peu plus sur ce projet ?

Opac est un projet personnel qui existe depuis 2018, date à laquelle le 1er EP "Rising Mist/Moaning Boy" est sorti. Je compose, enregistre et produit mes morceaux seul mais ils sont adaptés au live avec une formation de groupe à cinq. Inspirés par des artistes comme Jacco Gardner, Nick Drake ou encore Beck, les morceaux sont à classer vers le genre folk-psychédélique, avec une instrumentation assez dense et des grandes nappes de sons (percussions, guitare, basse, piano, violoncelle, flûte et chant).
Tandis qu'en live, ils sont adaptés de façon plus rock (batterie, basse, guitares, piano et chant), tirant plus vers la puissance et l'intensité.

 

 

Quel a été le contenu de vos résidences ?

Les résidences nous servent à monter les morceaux que j'ai déjà composé, de façon à les interpréter d'une autre manière, et surtout de les réarranger étant donné que ce ne sont pas les mêmes instruments. Ça nous permet également de prendre du temps pour trouver un équilibre de groupe et des bonnes balances, temps que nous n'aurions pas si on ne faisait que des courtes répèt'.

Quels sont vos projets, vos projections sur l'avenir ?

Un album est sorti le 14 octobre sur toutes les plateformes de streaming et en CD. Je passe à Radio Béton dans l'émission le quart d'heure tourangeau pour présenter le cd, accompagné d'un court live acoustique à la fin. Je fais participer le projet au prix/concours Pernod-Ricard, dont les 1ers résultats tomberont le 23 octobre. Et maintenant que la formation live est montée, nous allons essayer de jouer, selon les possibilités avec le contexte actuel.

Rencontre avec Tazieff en résidence au Silo

Publié le 07/09/2020

En juillet dernier, le trio parisien Tazieff a posé ses valises au Silo pour une résidence de 4 jours. Damaris en a profité pour leur poser quelques questions sur leur travail et leurs projets...

Pouvez vous présenter votre trio ?

Tazieff est un trio cold wave/post-punk basé à Paris composé de Chris Moinard (chant-guitare-basse), Romain Cirica (guitare - synthés) et Dan Murciano (batterie). On est parisiens mais Tazieff est vraiment né en Auvergne dans un bled perdu qui s'appelle Tonvic, où il n'y a rien d'autre à faire que de jouer de la musique un peu trop fort. Notre dernier EP "Is This Natural" (chez DifferAnt) est sorti au printemps et on s'apprête le défendre sur scène prochainement.

Comment avez-vous entendu parler du Silo et quels sont vos retours suite à ces 4 jours? 

Cet été nous avons décidé de nous isoler loin de Paris pour composer et préparer nos dates de la rentrée. Nous avions envie de nous échapper de notre zone de confort, de nous retrouver tous les 3 dans un lieu inspirant et tranquille. Nous avions déjà entendu parler du projet Superforma et dès que nous avons vu les images des studios au Silo on s'est dit "c'est parfait ! exactement ce qu'il nous faut!". Nous avons été très bien accueillis et conseillés tout au long de la résidence au Silo, on a hâte de revenir et on est déjà en train de planifier notre prochain passage dans la région !


Quel a été le contenu de votre résidence ?

Notre objectif était de faire tourner notre set en vue de nos dates de la rentrée et de la fin de l'année, de développer nos nouvelles compos et d'enregistrer nos sessions de travail. Au final on a même eu le temps de filmer une petite session live chez vous, la vidéo va sortir bientôt. Nous nous sommes sentis très vite à l'aise, comme à la maison. Nous composons souvent à partir d'improvisations :  l'ambiance, l'atmosphère générale du lieu sont hyper importants pour nous, ça nous nourrit parfois. Parfois l'inspiration pour une chanson vient directement de la matière sonore elle-même : en improvisant et en tournant les potards on part souvent assez loin. C'est pour cette raison qu'on enregistre systématiquement toutes nos répétitions et nos résidences.

Malgré cette période compliquée, quels sont vos projets ?

À défaut de pouvoir défendre notre EP sur scène tout de suite on espère continuer à créer de la vidéo cet été. L'image est une partie importante de Tazieff, on produit pas mal de contenu nous mêmes (sauf notre clip "KUBIK" qui est réalisé par Max Kastelyn). On a effectivement pour projet d'accompagner chaque titre par de l'image. On rêve aussi d'un concert filmé sans public dans un endroit désert, notre "Live at Pompei" à nous...la situation s'y prête je crois. À la rentrée, si la situation sanitaire le permet, on remontera sur scène avec pas mal de nouveautés et des réarrangements de nos titres. Et à plus long terme, on a hâte de collaborer à nouveau avec notre ingé-son Leonard Mule (Studio Poisson Barbu , Paris), on a le matériel pour un EP, voire un album...

INTERVIEW : RUN RONIE RUN

Publié le 19/12/2019

interview I : Comme nous l'avions évoqué, nous avons réalisé des interviews des groupes ayant participé au projet de peinture d'Angeline Boymond: l'empreinte de l'instant#2

Run Ronie Run : "I feel quite "

       

À quelque jours de leur Realese Party au Barouf , à l'occasion de la sortie de non pas d'1 mais 2 titres en format 45 tours "Monster" et "Robotic",  nous avons eu le plaisir de nous entretenir avec Bambi-Rock (Véro : Chanteuse bassiste) du Groupe Run Ronie Run.

Bonjour Bambi, merci de nous accorder un peu de ton temps qui doit être bien précieux actuellement!

Même si les amateurs de Rock Alternatif Sarthois commencent à vous connaître, peux-tu nous rappeler qui est  "RRR »?

Bonjour , 

Run Ronie Run (trio rock), oscillant entre rock alternatif incisif, noise-punk racé et pop grungy aussi électrique que fougueuse, groovy à souhait mais également intimiste et fiévreux ... (Oui je sais c’est un peu long mais cela a le don de me faire rire à chaque fois!) C'est en 2009 que l'aventure RRR commence au moment de notre rencontre Gilles (guitare-choeurs), Rémi (batterie) et moi Véro (Basse-chant lead). Depuis peu,  le line-up a changé, Antoine Montfleur vient de rejoinde le groupe à la batterie.

En suivant les réseaux sociaux, on est agréablement hapé par une spirale de news. Peux-tu revenir sur les actus du groupe pour 2019, et nous en dire plus sur cette fin d'année?

Cette année nous avons pas mal joué hors département avec le groupe D-Track, mais aussi en ouverture du Festival Bebop au Mans, à Trempolino Nantes…En même temps nous avons sorti un premier clip « Monster »  tourné à la "Belle Etoile » sorti en juin. Le  deuxième titre « Robotic » vient de sortir sur Youtube a été  tourné au "Théâtre de la Halle au Blé" à la Flèche.  Nous avons eu le plaisir de clore cette année par un concert au Café Concert le "Barouf" pour fêter nos dix ans, la sortie des deux clips réalisés par Tite Pao photography et ces deux titres en 45tours promo pour annoncer le futur album.  Notre 45Tours est désormais en vente chez vinyles Stores au Mans et au Silo !!! Nous préparons également le concert du 11 janvier 2020 au chapiteau Mimulus à Fresnay sur Sarthe. Cette soirée s'annonce particulière puisque je vais chanter au trapèze,  il y aura également du mât chinois comme dans la vidéo et d’autres disciplines de cirque pendant le concert...Il faut vraiment venir voir ça !!!!!

Peux-tu nous parler de l'enregistrement et des différentes personnes qui gravitent autour du trio?

Pour ces deux titres nous avons fait le choix de mettre de la trompette nous avons donc proposé à Alexandre Leguillon (Trompetiste dans Bad Fat) de venir poser des lignes… Une première pour nous sur ces deux morceaux. Nous verrons par la suite pour les autres morceaux, nous ne sommes pas fermés à d’autres instruments également.

« Monster" a été enregistré au Silo par Rémi Savin notre ancien batteur qui vient de nous quitter pour des raisons professionnelles et qui, pour ce titre, s’était mis au piano.

« Robotic » à été enregistré à Swan sound studio à Caen par Guillaume Doussaud, là, où nous avions déjà enregistré notre deuxième album "Sordid Cabaret ».

Nous avons également la chance d'avoir été chroniqué par Dimitri, qui a su, à mon sens, avec ses mots sublimer l'ambiance, l'émotion, la profondeur de nos morceaux.

Nous allons d'ailleurs découvrir ci-après les clips et les chroniques correspondantes:

 

 

"Monster" : « A la lumière de l’intime conviction, le clair-obscur suffit à lui seul à imposer une lecture de l’espace et du temps. Le spleen véhicule la certitude des paroles pleines, prolongements logiques de ce qui se vit dans les corps. La pudeur détourne les regards jusque là saturés d’illusions pour laisser place à la vérité intérieure. La distance, comme le fruit du constat implacable, signe le désengagement ultime de l’être blessé qui se laisse peu à peu envahir par une plénitude océanique.

RUN RONIE RUN nous cueille une nouvelle fois par sa poésie subtile et délicate. C’est au creux de l’oreille et à fleur de peau que le groupe nous invite au voyage intérieur et profond...un voyage au plus près de notre cœur.  DIMITRI

                                                                                                    

 

« Robotic » Lorsque la côte EST rencontre la côte OUEST (et je ne parle pas de la France) c’est, pour ce titre, évoquer la rencontre de PIXIES et THE DISTILLERS dans ce qu’ils ont produit de plus indie et de plus pur. Pas d’effets de manche sinon celles qu’on retrousse pour envoyer un mur de son décoiffant et vitaminant. Run Ronie Run a digéré l’essentiel de ses influences punk pour nous servir un beau morceau bien choisi, bien arrangé et bien cuisiné! Ne soyez pas surpris il se pourrait que de manière tout à fait anodine vous marmonniez entre le fromage et le dessert le gimmick du refrain de « Robotic ». DIMITRI

Je crois savoir que c'est toi qui écrit les textes et compose, comment te vient l'inspiration et il y a t'il  un fil conducteur entre les morceaux?

J'ai écris Les textes oui essentiellement, mais parfois Gilles met la main à la plume. Dans "Sordid Cabaret" notre deuxième album, il y avait un fil conducteur car j’avais été très marquée par le film Purge, des images sont alors arrivées et donc des textes. je fonctionne beaucoup par images. Et pour le prochain il est encore trop tôt pour déterminer. Mais c’est vrai que j’aime assez quand il y a une certaine cohésion.

Run Ronie Run est le 1er groupe à avoir inspiré Angeline Boymond pour réaliser une peinture sur un de vos titre : « I Feel Quite".

Pour en avoir échangé ensemble, je sais que tu es très sensible à ce tableau. En une ou deux phrases, peux-tu nous partager cette émotion?


Oui merci Angeline d’ailleurs. Toujours émouvant de savoir que ta musique provoque une autre forme d’art. Pour moi L’art sous toutes ces formes c’est l’échange, l’échappatoire, la diversité etc mais surtout un partage, un partage d’émotions ou autres...Ce tableau rejoint les images que j’avais en tête quand j’ai écris ce texte cette femme enfermée dans cette pièce très sombre en attendant de passer son tour avec ce centre… il y a beaucoup de féminité à mes yeux dans ce tableau...

Merci beaucoup Bambi-Rock pour ce temps de partage, un petit mot à nos lecteurs pour finir?

J’aime beaucoup cette phrase du philosophe ’Edgar Morin car si tu remplaces le mot « poésie" par ton mood du moment ça donne la possibilité de se l'approprier.

"La poésie ne doit pas seulement être une chose écrite, lue, récitée. C’est une chose qui doit être vécue".

And Fuck the world!!!!

 

 

 

 

 

 

 

 

Angeline Boymond - L'empreinte de l'instant

Publié le 08/12/2019

Dans le cadre de sa démarche info-ressources Musiques Actuelles en Sarthe, le Médiator a réalisé 1 série d'articles sur des groupes locaux . Ces derniers n'ont pas été choisis au hasard, ils font tous partis de l'oeuvre "L'empreinte de l'instant #2" d'Angeline Boymond, artiste peintre Sarthoise.  C'est pour nous l'occasion de valoriser la richesse de la scène locale, tout en mettant la lumière sur le trés beau travail d'Angeline. ("L'empreinte de l'instant #2"  a été exposée au Silo en été 2019 et au Barouf en septembre.)

Chaque tableaux est « l'empreinte de l'instant » d'un titre d'album des artistes  suivants

Artiste : Nadja Noise Titre : Moonlight Lemon Album : Moonlight Lemon

Artiste : Stone From The Sky Titre : Welcome to Trentor   Album : Fuck The Sun

Artiste : Run Ronie Run   Titre : I Feel Quite   Album : Sordid Cabaret

Artiste : Solinca   Titre : Montis   Album : Ostium I

Artiste : Nadia Simon   Titre : Douna

Artiste : Presumption  Titre : Presumption Album : Presumption

Artiste : Naked in a sphere Titre : Hampered  Album : Reborn

Artiste : Shuffle  Titre : Paranoïa of the Soul Album : #WontTheyFade ?

 

Angeline Boymond : Biographie : "j'ai suivi un cursus artistique à l'université. A la suite de mes études, je choisis de découvrir d'autres univers professionnels et continue ma pratique à titre personnel. En 2014, la peinture revient prendre place, je commence à peindre en musique une série de toiles que je nommerai ensuite "L'empreinte de l'instant". Début 2017, j'expose pour la première fois au Centre Culturel de Volnay. Depuis septembre 2017, l'exposition musicale "Elévation", créée avec Solinca, vient alimenter ma recherche peinture/musique. Une œuvre de 7 tableaux accompagnée de créations sonores ambiantes afin d'inviter le spectateur "à écouter la peinture comme on écoute la musique et regarder la musique comme on regarde une peinture. Poser un autre regard." En 2018, j'ai commencé à peindre en direct pendant des concerts et y découvre une ouverture et une invention possibles dû à l'échange avec les autres ; ce qui vient nourrir la peinture en atelier. De là, se concrétise l'idée d'une série de toiles peintes sur la musique des artistes locaux afin de créer un lien fort entre nos différents moyens d'expression. Ainsi, « L'empreinte de l'instant #2 » voit le jour. En parallèle, je prépare une série de toiles grands formats qui questionnera notre rapport à la symbolique autour de notre construction et de notre effondrement. A suivre."

"L'empreinte de l'instant #2" l'origine: « En découvrant une grande diversité musicale ici en Sarthe et en rencontrant certains musicien(ne)s, j'ai eu envie de peindre sur leur musique afin de créer cette proximité qui existait indirectement. Un moyen de dialoguer, de se rencontrer autrement, de faire vivre ces différentes pratiques artistiques mais pas éloignées dans ce qu'elles sont en essence. J'ai donc demandé à différents groupes et artiste solo sarthois s'ils souhaitaient participer à cette exposition, plusieurs ont accepté et me permettent donc de vous présenter « L'empreinte de l'instant #2 ». Cette exposition c'est la possibilité de vous faire découvrir ma démarche et de vous faire découvrir autrement cette diversité musicale. »

"L'empreinte de l'instant #2" création: « Je commence par mettre de la musique. Je sors toutes les couleurs que j'ai à ma disposition. Je regarde la toile blanche. Je prends mon pinceau et appose la peinture au fur et à mesure des sons, des voix, des silences. Mon corps est tout entier dans le geste de peindre. Je n'interprète rien, je laisse aller ce qui vient, j'accepte l'inconnu de mon geste. Instant après instant, je peins de manière brute, pleine, directe. Le résultat n'est pas l'objectif. Les couleurs s'improvisent, mes pensées passent, aucune n'est retenue. Si malgré moi je cherche à nouveau la maîtrise, cette tentation de l'esthétique comme résultat, alors je recommence pour laisser la peinture être la musique et non pas ce que j'aimerais qu'elle soit. La toile une fois terminée est devenue « l'empreinte de l'instant » de la musique qui m'a traversée. Elle est le témoignage sans mots, ce lien direct avec la musique, avec l'autre, qui reste à chaque fois insaisissable. »

« L'abstraction me permet d'expérimenter, d'ouvrir un dialogue, de donner à voir la musique dans son rapport sensible. . Je cherche à saisir "l'empreinte" que la musique laisse à nos corps, nos esprits, nos cœurs. La peinture est voix, les couleurs sont palette sonore, le corps est le vecteur par lequel passent les vibrations. Laisser faire le geste, la couleur, la lumière; tout prendre de la musique jusqu'à ses silences. Suspendue, embarquée, émue ou révoltée, respirer la musique toute entière et peindre. »

 

Prochainement : Interview de Run Ronie Run